chère aimée,
toi qui est si loin de moi... sais-tu comme je souffre de ton absence ? Ici mes nuits de solitude ne cessent de me nuire. Et dans ces lieux, je dois supporter l'indifférence de mes absences et présences, car ils n'ont d'importance à leurs yeux.
Mes yeux me brûlent, mon coeur saigne et mon âme pleure. Tais donc ta timidité, viens à moi, interpelle mon épaule, je me retournerai vers toi, affiches moi ton sourire et prends ma main.
Je ne veux rien de spécial, je veux juste vivre dans ton amour, être dans tes bras et ne plus jamais ressentir cette irritante solitude mais de ta douce présence.
Je t'en pries, cesse de me laisser ici parmi ces âmes qui ne veulent ni me connaître ni m'apprécier. J'ai besoin de tendresse et d'affection. Mais ma chère, éloignes ces pensées qui te disent que je serai un ingrat, car mon coeur soigné, je ne vivrai que pour partager des moments heureux et romantiques à tes côtés.
Ma douce, si tu savais à quel point je n'ai subi que la haine de ce monde, tu te précipiterais pour atténuer ma souffrance et me consoler dans cette obscure agonie.
Ne penses pas que je ne vois pas ta lumière, mais nos distances et ma solitude occultent tout, toi mon ange de lumière, quand viendras-tu rendre visite à ton ancien combattant ?
Ma solitude me tord de douleur et je me drogues à l'espoir, mais c'est à ton amour que je veux souscrire le contrat de l'éternité...
Agonisant, je ne cesse de patienter de pouvoir valser avec toi mais aussi de vivre dans la volupté de tes baisers et de la plénitude de ta présence...
je serai si heureux si je pouvais mourir dans tes bras, tes yeux de paradis scèlleraient la conscience de ma mort jusqu'à ce que tu me rejoignes....
Oh poème, viens donc à ton poète...