La pluie dans la neige, dessinant ton doux visage, souvenir ancré désormais dans mon âme... Où que j'aille tu es là, dans mon coeur et mon âme, bénédiction dont je suis l'un des rares à posséder le privilège... Les gens n'ont pas de quoi être triste, la joie est ici et là, écoutez les oiseaux chanter... Pourquoi attendre le paradis quand on peut déjà voir les anges sur cette terre qui nous est si chère, vous avez la paix sur cette terre... Fermez vos yeux face aux mécréants, bouchez vous les oreilles lors d'imbécillités acerbes. Ouvrez vos yeux sur cette nature qui veille sur vous silencieusement, et ouvrez votre ouïe sur ce vent qui vous accompagne partout.
Tu étais là, alors que je marchais seul, que fus-je rassuré de t'avoir à mes côtés alors que je ne retrouvais pas mon amie. Même perdu dans cette vaste cité gauloise, tu étais là, à mes côtés. Mais seul moi pouvait te voir, quelle douce malice existentielle... entouré d'inconnus, c'est pourtant ton visage qui demeurait dans mon regard, pas un seul instant je n'ai pensé à la solitude ni au désespoir, bien au contraire, je ne voyais que des rayons du soleil, mais je n'osais bouger face à ce beau paysage. Rentré chez moi, j'étais affamé, mais je n'avais pas faim. Je ne pensais qu'à toi, je ne pensais qu'à penser à toi... toi, la joie d'exister. Si femme tu avais été, c'est toi que j'aurais choisi comme poème. Mais je ne suis pas triste de mon célibat, sois-en sûre, quand on connait la joie d'exister, on peut se contenter de contempler la beauté de ce monde sans même y penser, surtout, quand on te possède dans son coeur...
Mer 21 Juil - 3:27