Calcutta City
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 Chapitre 12

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Kavi Hendy
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Kavi Hendy


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MessageSujet: Chapitre 12   Chapitre 12 Icon_minitimeJeu 22 Juil - 4:32

Chapitre 12

Voyage

Les températures sont ce qu'elles sont, tandis que nos jeunes amis s'en vont là où elles seront plus douces. Quitter la France en ces temps de troubles, surtout avec un projet de loi indécent d'un point de vue logique, il vaut mieux donner du temps au temps comme dirait un certain François. Nos jeunes amis eurent le temps de faire le tour de la Roumanie et de voir tous ses beaux paysages. Cependant, Hendy voulut rester plus longtemps et ils séjournèrent donc à Bucarest.

-C'est une très belle ville.
-N'est-ce pas ? Je suis content...
-qui ne le serait pas ? Ensemble et...
-non, tu ne m'as pas compris jeune fille.
-oh, alors quel secret va me dire mon amant ?
-oui, secret... nos noces auront lieu dans cette capitale.
-tu... tu plaisantes Hendy... c'est sérieux... je veux dire que...
-tu te le demandais déjà lorsque nous étions à Paris, non ? Avoues-le.
-oui... il avait l'air de... mais je veux dire... tu es sûr que c'est avec moi que tu...
-avec qui d'autre voudrais-tu que je vive ? C'est à toi que je donne mes baisers, personne d'autre.

Sous cette terrasse de café, en plein milieu de la capitale roumaine, Nathalie avait enfin sa confirmation. Elle n'avait pourtant jamais douté de l'amour de Hendy, mais Hendy était un homme de mots et tant qu'il ne le disait ni ne l'écrivait, personne n'était sûr de rien. Pourquoi ? Hendy était connu pour être capable du meilleur comme du pire, cependant, concernant les sentiments, nul n'était capable de dire comment il était puisque Nathalie était la première à le "connaitre".

-merci, Hendy.
-merci ? Amusant.
-je ne plaisante pas Hendy.
-pourquoi t'aurais-je emmené en France ?
-tu penses que cela aurait été suffisamment clair ainsi ?
-d'accord... un poète est toujours fidèle à son poème, non ?
-idiot, lui sourit-elle. Je pensais que j'étais une déesse, cher dévot.
-oh ? Pourtant, l'autre jour tu as dis que j'étais ton Prince, donc tu es ma Princesse.
-voilà qui est plus intéressant... avec notre nouvelle vie, nous le sommes un peu je pense.
-peut être... mais qu'elle est donc cette surprise que tu voulais me faire Nathalie, je n'ai toujours rien vu.
-je n'ai pas oublié ne t'en fais pas. Je te demanderai une seule chose, attends moi au Parc de Charles I, sous un arbre.
-lui aussi t'a plu à ce que je vois... en effet, l'un des plus beaux endroits de cette chère ville de Bucarest qui m'est devenu chère.

Nathalie répondit d'un clin d'oeil qui laissa Hendy au dépourvu et se dirigea vers leur hôtel. Hendy se mit donc à marcher en direction du délicat endroit. Il pouvait enfin respirer l'air frais et apprécier un paysage qui lui sied si bien tout en étant au beau milieu d'une ville qui ne cessait de se modernisait mais qui avait un profond respect de la nature. Après avoir traversé le pont, il retrouva l'arbre où ils s'étaient arrêtés auparavant et s'y endormit paisiblement en regardant l'eau.

Soudain, le silence se dispersa, les pieds nus d'une jeune fille frôlaient l'herbe à présent mais les pas ne purent être entendus puisque c'était une mélodie de violon qui dominait. Hendy qui reconnut aussitôt la musique se réveilla et tenta de voir d'où venait la musique. Il vit alors Nathalie se diriger vers lui tout en jouant du violon ! Elle jouait la fameuse Fugata de Piazzolla, morceau que Hendy affectionnait beaucoup. Elle s'arrêta de jouer face au spectateur, puis posa son violon à sa droite, ensuite elle s'accroupit sur Hendy qui était assis.

-la voici ma surprise, tendre poète princier. Chuchota t-elle à peine avant de l'embrasser.

Le baiser dura quelques bonnes strophes et le retour à la réalité ne pût se faire car leurs visages restèrent près d'eux. Ils se dévoraient du regard avec appétit, patientant ardemment que l'autre dise quelque chose.

-Malicieuse, ainsi tu jouais du violon.
-tu le souhaitais, non ? Que j'aie mes propres secrets.
-quel délicieux secret tu m'as offert aujourd'hui chère amie.
-certes, mais ce que je voudrais c'est... mais que fais-tu Hendy ?

De nouveau assis, il avait fait allonger Nathalie et caressait son visage et ses cheveux. Elle revit alors à nouveau le vrai sourire de Hendy, la première fois qu'il l'avait vu, c'était à Paris. Mais ce sourire là était plus pur, plus lumineux.

-pourquoi tu te tais ? J'aime ta voix...
-je me sens si bien dans tes bras, presque bercée.
-oui mais tu n'as pas intérêt à dormir, ce n'est pas l'heure.
-et si j'en avais envie ? Je fais ce que je veux, je ne suis pas encore ta femme.
-oh ? Tu le prends ainsi ? Alors par ce baiser, nous serons mari et épouse pour l'éternité.

Il pencha son visage vers celui de Nathalie et l'embrassa tendrement puis passionnément comme il en avait pris l'habitude. Plusieurs hémisphères de chevelures passèrent entre les mains du poète tandis que celui-ci écrivait des vers dans ses vagues mais aussi sur les lèvres de la violoniste. Nathalie était heureuse, le Hendy qui l'embrassait était en sécurité à présent et elle était là, la seule femme dont il aurait besoin.

-tu es toujours passionné à ce que je vois.
-tu es ma passion, comment ne le pourrais-je pas ?
-et tu continues de me caresser les cheveux... tes mains sont si douces...
-ces mains ont encore beaucoup de surprises à t'offrir, mais ce sera pour notre retour.
-qu'insinues-tu ? Deviendrais-tu libertin ? Tu as beau être mon mari à présent, cela ne me plait pas.
-oh ? Tu es mon épouse depuis à peines quelques instants et tu es déjà méfiante, je veux un avocat, s'il te plait.
-je plaisantais, je te connais après tout, jamais tu ne serais capable d'indécence à mon égard mais je veux savoir.
-si je te le disais, ce ne serait plus une surprise. Avant de manger le dessert, il faut consommer le repas d'abord, n'est-ce pas ?
-bien... tu as mon accord... il se fait tard... mais je voudrais te jouer quelque chose avant que nous ne rentrions, cela ne te fait rien ?
-j'aime tout ce qui vient de toi tu sais... ta voix, tout m'est agréable... ton violon aussi... alors fais-le moi écouter, envoûtante violoniste.

Passion, qui pourrait dire clairement ce que cela signifie ? "Passum" ? La souffrance ? Le fait de s'être languit de l'être aimé et d'être ensuite consumé par ce sentiment ? Mais cerveau qu'est le nôtre le comprendrait-il vraiment, piégé par le piège des sens ? Ou l'expression encore de "mon coeur est tien" ? La fidélité qui est pourtant une vertu est victime du scepticisme et de la polémique du fait que nous sommes des animaux. Nous nous voyons souvent comme spirituels mais nous sommes avant tout animaux, dommage que l'on s'en souvienne pour douter de la fidélité. Peut être car certains, très nombreux, ne savent pas et sont très loin de savoir ce qu'est l'amour... le sais-je ? Vous le saurez bien assez tôt si je le sais...

A thousand years - Sting

En cette fin d'après-midi, un piano n'aurait pas été de trop mais le violon était déjà bien suffisant. Le soleil était couchant et cette rivière ou plutôt ce fleuve reflétait l'astre si bien... Les arbres incarnaient une ataraxie verdoyante parfaite, tandis que nul n'osait troubler la tranquillité des lieux, même le violon finit par se taire. La violoniste se reposa une dernière fois dans les bras de son cavalier avant de partir quelques chapitres plus tard. Cependant, au moment de partir, la pluie se mit à tomber...

I dream of rain {yele e yele} [ husain wah^]
I dream of gardens in the desert sand [hus...ain wah ]


-tu sais ce que cela signifie ?
-c'est toi qui communique avec la pluie.
-c'est définitivement un jour de bon augure.
-je ne te savais pas aussi superstitieux Hendy.
-ce n'est pas de la superstition, la pluie est fidèle.
-fidèle ? Tu me fais sourire, dis-moi en quoi elle l'est ?
-elle a toujours été là quand j'avais besoin d'elle, tout comme toi.
-et maintenant, que comptes-tu faire si nous sommes bien un jour de bon augure ?
-la pluie apparait essentiellement pour m'apporter la joie mais aussi me confirmer des choses...

Alors qu'ils étaient sous la pluie, Hendy fit arrêter leur marche et embrassa Nathalie bien qu'ils étaient en train de se tremper. Bien que ses yeux étaient fermés, elle devina aisément que Hendy l'embrassait en souriant, même ses mains étaient devenues plus chaudes et aimantes, recoiffant et caressant les cheveux de la douce aimée.

-malicieux poète... nous devrions rentrer.
-ne t'en fais pas, c'est la vraie pluie, mais rentrons.
-la vraie pluie ? En quoi pourrais-tu savoir qu'elle l'est ?
-par la façon dont elle est, par la température et par mon sixième sens...
-quel est donc ce sixième sens ?
-sentir la joie, la bonne santé, l'harmonie la plus totale...
-qu'il est bon de te voir ainsi... depuis que nous avons quitté la Réunion...
-je sais... tu me vois de plus en plus tel que je le suis réellement, je n'ai plus de masque.

Ils rentrèrent à l'hôtel et se séchèrent rapidement et mirent des vêtements secs et chauds. Nathalie portait la robe de chambre à tendance japonaise que lui avait offert Hendy, peu avant leur départ pour la Roumanie. Hendy s'était contenté d'un short et d'une chemise...

-tiens donc ? En quel honneur portes-tu ce bel habit ?
-voyons cher Hendy, pour notre nuit de noces, cette nuit...
-euh mais... je... et si d'abord nous faisions venir notre dîner ?
-comme tu le voudras. Je vais nous le faire commander, attends-moi.

Hendy en profita pour se précipiter vers sa valise et mettre de bien meilleurs vêtements. Il se saisit de son pantalon noir et de sa chemise blanche en soie, puis se faufila dans la salle de bain pour se coiffer et revint enfin dans leur chambre pour s'asseoir à leur petite table. Nathalie revint et eût légèrement envie de se moquer de son mari.

-ce n'était pas la peine tu sais, lui sourit-elle malicieusement.
-j'avais l'air d'un sans domicile fixe comparé à ton élégance, malicieuse !
-être malicieuse n'est pas un défaut pourtant... tiens c'est arrivé... je reviens.

C'était pourtant le devoir de Hendy, mais Nathalie s'était pressée d'aller chercher leur dîner. Quelle fût la surprise de celui-ci quand il vit qu'il n'y avait qu'une assiette de spaghettis !

-notre soirée va enfin pouvoir commencer. Annonça Nathalie.

Après avoir mangé dans la même assiette et terminé sur la même spaghetti, Hendy proposa à Nathalie de lire cette chanson qu'il avait recomposé à partir de celle de Dieter Bohlen :

The night is yours, the night is mine
I beg you Lady, take your time
It's like paradise, see your magic eyes
Feel the need in me
The night is yours, the night is mine
I beg your Lady, take your time
Heaven in your eyes, takes me to the sky
I'm in love with you

Love takes time, it's hard to find - that's true
Not a game you play - a night or two
Take my heart, let's make it real tonight
We'll be dancing to the pale moonlight
Your dreams are real today
And now you gonna stay

The night is yours, the night is mine
I beg you maiden, take my hand
It's like paradise, see your magic eyes
Feel your love in me
The night is yours, the night is mine
I beg you maiden, dance with me
Heaven in your eyes, takes me to the sky
I wanna dance with you

I will try to make your dreams come true
Trust me Lady, nothing else will do
There's no need for you to be so cool
Love takes time just like the golden rule
Your dreams are real today
And now there gonna stay

The night is yours, the night is mine
I beg you lady, take my heart
It's like paradise, see your magic eyes
Feel my love for you
This night is yours, this night is mine
I beg you lady, please kiss me
Passion in your eyes, feels me kissing you
I wanna live with you

Nat', when I see you smile
Imaginations running wild
Love makes me feel allright
Help me through the night
Sometimes you're weak
Sometimes you're wild
You're a woman
You're a child
Love makes me feel allright, tonight

The sky is yours, the sky is mine
I beg you goddess, bless my soul
You're my paradise, see your lovely eyes,
Devotion for you
This life is yours and may be mine
I beg you Princess, take my heart
Heaven in your eyes, send me paradise
As much I love you

The night is yours, the night is mine
I beg you Lady, heal my heart
It's like paradise, see your magic eyes
Feel the need in me...

-elle est très jolie mais...
-elle ne te plait pas, il y a...
-non, c'est juste que maintenant...
-euh oui ?
-notre nuit de noce commence, dit-elle en commençant à enlever sa robe de chambre tout en embrassant Hendy pour le faire taire et l'empêcher de faire quoi que ce soit.

En cette nuit pluvieuse certaines passions féminines s'affirment de plus en plus envers celui qui a écrit leurs vers, que la pluie est une bien douce berceuse en ce début de soirée... Dommage qu'ils doivent revenir en France... mais cela, vous le saurez plus tard...
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