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 Chapitre 5

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Kavi Hendy
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Kavi Hendy


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MessageSujet: Chapitre 5   Chapitre 5 Icon_minitimeJeu 22 Juil - 4:41

Don Akshay

Chapitre 5

Nistarah


Je déteste prendre l'avion... j'ai beau être en première classe, ce n'est pas aussi luxueux que la Mercedes de Don... Ne nous plaignons pas, après plusieurs semaines j'ai de nouveau une mission importante... Il parait que ces argentins ne sont pas très coopératifs... mais je connais bien Don, si il m'envoie, c'est qu'il y a d'autres raisons... comment je le sais ? Mais c'est à se demander si vous savez lire ou si vous n'avez pas une once de mémoire ! Normalement, c'est Don lui-même qui s'occupe des sanctions disciplinaires ! Quelle que soit la raison, je me réjouis de pouvoir enfin m'amuser un peu... et puis... c'est la dernière fois que je prends l'avion... pourquoi ? N'est-ce pas évident ? Nous avons déjà fait l'acquisition de plusieurs jets privés, mais tel que Don est, je suis sûr qu'il n'a pas dû trouver leur peu de luxe à son goût... parions cent samousas qu'il a lui-même fait les dossiers d'amélioration... dans les deux cas, c'est lui qui gagne les samousas... Ah, enfin arrivés à l'hacienda du président Fernando Renhcrik... voyons voir... oh, quel mauvais goût ! Vivement que je retourne en Italie !

-Buenos Dias Señorita Nistarah, c'est un honneur d'enfin faire votre connaissance ! Accueillit le président Renhcrik.
-Hum... oui... bonjour... ne perdons pas de temps, dites-moi de quoi il en est ? Demanda autoritairement Nistarah.
-Oh, voyez-vous señorita, c'est assez délicat comme problème... je ne suis en place que depuis peu de temps...
-Vous manquez d'autorité vous voulez-dire ? Interrompit Nistarah. Vous voulez me faire croire que l'on m'a fait venir pour une si petite chose ? S'indigna Nistarah.
-Ce n'est pas vraiment que je manque d'autorité... comment dire... les unités qui sont aux ordres de notre Maestro Don lui sont entièrement dévouées... mais... a des difficultés avec certaines règles... voyez-vous ? Tenta de faire comprendre le président argentin.
-Décidément, Don ne traite qu'avec des incapables, je me demande comment il a pu accepter de vous prendre sous son aile... très bien, menez-moi à la base argentine donc, ordonna Nistarah.
-Veuillez me suivre señorita.
-Vous deux, suivez-moi, ordonna Nistarah à ses femmes de main.

J'ai bien fait de ne pas venir seule, deux autres personnes que moi vont s'ennuyer... quel est donc cet air moqueur ? Ne voyez vous par le petit point rouge sur votre front ? Et d'un ! Je vous avais prévenu, je suis capable de tout ! Vous aviez bien vu que je n'étais pas d'humeur ! Ceci n'est qu'un avertissement, la prochaine fois je ne serais pas aussi clémente ! Hum ? C'est donc leur base souterraine ? Repoussant ! Don deviendrait certainement malade en voyant cela ! Moi j'en ai déjà la nausée... ce n'est définitivement pas mon jour ! Mais... que se passe t-il ici ? Il y a des centaines d'hommes, mais où sont les femmes ? En plus ils ne savent même pas mettre une chemise correctement ! Insultant ! Quel manque de discipline ! Ah, enfin... seulement dix femmes ? Je rêve ! Et tous ces hommes prétendent être compétents ?

-Saluez ! Nistarah est venu directement sous l'ordre de Don Akshay.
-Tout comme personne ne sait si Don Akshay est un homme ou une femme, il en est de même pour moi. Vous avez parfaitement compris, maintenant que vous avez vu mon visage et que vous savez que je suis une femme, le moindre prétexte sera suffisant pour que je vous supprime, prévint glacialement Nistarah.
-C'est une plaisanterie ! Se moqua l'un des hommes.
-Muori ! Tira Nistarah.
-Comment a t-elle osé la...
-Silence ! Ordonna autoritairement Nistarah.
-Vous auriez quand même pu éviter de l'exécuter...
-Souhaitez-vous être le prochain, président ? Pointa t-elle son arme sur lui.
-Je... vous êtes aussi terrible que le disait votre réputation, excusez-moi señorita.
-Maintenant, expliquez-moi comment se fait-il qu'il y ait aussi peu de femmes. Il n'y a pas d'infanticide en Argentine que je sache ? Demanda furieusement Nistarah.
-Eh bien... voilà, les recruteurs répugnent à recruter des femmes, les seules qui ont été recrutées l'ont été directement par Don Akshay, expliqua le président tout tremblant.
-Oh ? Dit-elle en se tournant vers l'assistance. Voyons voir... je peux constater qu'en effet, vous semblez tous être des hommes forts... mais que valez-vous vraiment ? Veuillez tous vous mettre contre le mur.

Personne ne bougea.

-Ah bon ? C'est comme ça ? Vous allez comprendre... Melissa, choisis trois hommes et massacres-les dans un combat à une contre trois.
-Oui, à vos ordres ! Répondit la jeune fille.

Je vais vous montrer de quel bois se chauffent mes partenaires... il est vrai qu'elles sont loin de rivaliser avec moi, mais ce sera suffisant pour ridiculiser votre misérable bande de machos...

-Au juste président, à combien s'élève le nombre de recruteurs ?
-Di-Dix señorita, répondit le président argentin.
-Bien... oh ? Tu as déjà fini ? Vas donc digérer ta victoire décemment. Maintenant, tous contre le mur ! Hurla t-elle encore plus autoritairement.

Tous et toutes s'exécutèrent laissant l'espace immense libre.

-Il était temps. Pire que de sales gosses ! Il parait que vous êtes au nombre de dix... j'affronterai donc tous les recruteurs en même temps !
-Vous êtes bien présomptueuse jeune fille ! Votre amie a eu de la chance ! Elle n'a choisi que des nouveaux. Je vais vous montrer ce que vaut un homme !

Prévisible de leur part, machistes et prétentieux... Oups, désolé pour votre bras monsieur ! Tiens donc ? Ils me prennent enfin au sérieux ? Achevons d'abord celui là avant que les autres n'arrivent... voilà, avec deux jambes en moins il ne me gênera plus... Oh, vous êtes déjà là ? Quelle lenteur ! Et vous osez prétendre que ce sont des coups de poings ? Quelle bande de bras cassés ! Faire preuve d'autant de prétention pour être à peine plus fort qu'une fourmi ? Vous me décevez messieurs ! Il en reste encore six... ceux-là ont l'air plus coriaces... Saviez-vous qu'il y a plusieurs points vitaux sur le corps sur lesquels il suffit de frapper avec une force suffisante pour provoquer une mort instantanée ? Il est temps enfin pour moi de me montrer digne de notre tradition familiale : le don de la mort par un Don... appelez-moi Lil' Don, s'il vous plait ! Oh, il n'en reste déjà plus qu'un ? Zut, j'aurais dû garder le secret de la famille pour le dernier... Quelle surprise ! Celui là a l'air d'être plutôt bon... ah zut, erreur de jugement, c'est juste du judo... il aurait dû aller se former en Chine... comme moi... cela vous étonne ? Voilà, vous voyez ? Quatre membres brisés magistralement en moins d'une quinzaine de seconde, qui dit mieux ?

-Terrifiant ! Pensèrent plusieurs hommes dans l'assistance.
-Quelle femme ! Pensèrent admirativement celles qui étaient présentes.
-Fini de jouer petite, tu vas voir si tu vas faire ta loi ici ! Hurla le président en pointant son arme sur elle, alors qu'il était placé en haut des escaliers.
-Je me disais bien que c'était trop facile... Don voulait définitivement que je m'amuse ici, alors, qu'attendez-vous président ? Tirez ! Invita malicieusement Nistarah.
-Ta mère t'a peut être envoyée ici, mais moi c'est en enfer que je vais t'envoyer petite conne !
-Qui a dit que Don Akshay était ma mère ? Personne ne sait si c'est une femme ni un homme, quel prétentieux vous faites ! Ne me faites pas attendre, tuez-moi, que je rejoigne ma mère, proposa t-elle insolemment.
-Prends ça !
-Trop lent !

Que vois-je ? Mais Nistarah a l'air de bien s'amuser en Argentine ! Je savais qu'un petit voyage lui ferait du bien. Quel espèce d'innocent ce Renhcrik ! Il pensait pouvoir tuer Nistarah aussi facilement ! C'est père qui lui a appris à tirer plus vite que son ombre, dans un duel avec Lucky Luke, elle aurait certainement gagné... ce logiciel est vraiment amusant... pouvoir pirater notre propre système de surveillance... Misaki avait donc raison, tout est possible avec un ordinateur... quelle lassitude ! Elle a réglé le problème en seulement une minute et trente deux secondes... retournons surveiller le président chinois... évidemment ! Pour vaincre son ennemi, il faut se montrer bien plus vicieux que lui ! Petits naïfs ! Si vous saviez avec quelle facilité déconcertante cela était possible ! Vous avez bien suivi ? Repensez-y : être plus vicieux que son adversaire. Si votre adversaire est un enfant de coeur, c'est un jeu d'enfant ! En tout cas, quel beau spectacle... quel dommage, elle a été forcée de transpirer dans sa plus belle robe obscure... quelle idée de la mettre pour aller en mission ! Nonobstant, ma soeur tient bien de notre pauvre mère, cette robe est vraiment belle...

-Oh ? J'ai tué votre président... sa femme va pouvoir le remplacer dignement. Oh, et puisque vous êtes dans l'impossibilité de recruter, mes deux amies vont donc recruter de vrais soldats à votre place. Elles n'hésiteront pas à expulser les incompétents qui sont déjà là. Oh, rassurez-vous, vous serez toujours à notre service. Comprenez-moi : je n'ai pas envie de salir mes munitions ! S'exclama Nistarah dans toute sa condescendance. Bien, je rentre à la maison, amusez-vous bien les filles. Oh, vous autres, n'essayez pas de les tuer en mon absence, Don Akshay est censé venir ici dans quelques jours... pardon, je viens de manquer de respect envers mes propres subordonnées ! Mais comment pourriez-vous les tuer ? Vous êtes si faibles ! Rit-elle démoniaquement en quittant les lieux.

Il fallu plusieurs heures avant que toutes les personnes ayant assisté au massacre retournent à la réalité. En très peu de temps, Nistarah s'était débarrassée des onze hommes les plus terribles d'Argentine. Elle avait même tué l'un des leurs de sang froid sans éprouver la moindre compassion. Quant au président, tous se demandèrent à quel moment Nistarah avait pris son arme et à quel moment elle avait exécuté le président. Rapidité glacialement efficace ! Pauvres d'eux, le président avait sali les escaliers, il faut nettoyer maintenant señores ! Oh ? on dirait que c'est mon jour, je ne suis pas menacé quand je fais l'éloge de Nistarah... profitons-en, ce n'est pas tous les jours que l'on peut écrire tranquille... Melissa et l'autre jeune fille mirent d'abord à l'épreuve les femmes. Seule une ne réussit pas l'examen, mais de justesse ! Ah ? Une arme dans mon dos ? Bien, changeons de sujet... Nistarah pût enfin prendre son nouveau jet privé qui venait tout juste d'arriver d'Italie. Don Akshay l'attendait à l'intérieur.

-Mais dis-moi, tu t'es bien amusée malicieuse ! Félicita Don Akshay.
-Vous êtes au courant ? Comment cela se fait-il Don ? Demanda Nistarah surprise.
-On peut tout faire avec un ordinateur selon Misaki, chuchota malicieusement Don Akshay en montrant son ordinateur portable... Ma ! Vu le poids de cet ordinateur portable, il doit être aussi puissant que son prix a dû l'être !
-Je ne vous remercie pas pour cette mission, elle était d'une facilité déconcertante. S'assit Nistarah d'un air insatisfait.
-Mais ce n'est pas fini, je vais vous déposer en Allemagne, je dois aller voir un de mes amis en Bavière, Horst Beckstein. J'ai prévu de mettre mon grain de sel pour qu'il soit un plat de premier choix.
-Vous cherchez encore à mettre vos pions en place ? S'exclama Nistarah lassée.
-Il faut bien remplacer les morts par quelque chose, non ? La France nous est définitivement défavorable, alors autant aller voir chez le voisin. Se justifia l'homme masqué.
-Que puis-je dire ? Cela ne servirait à rien, je ne suis qu'un bras armé.
-Ne dites pas cela, si je venais à disparaitre vous me remplaceriez immédiatement. Lâcha Don Akshay d'un air absent.
-L'obscurité ne peut disparaitre tant que la lumière y est cachée, vous me l'avez dit vous-même. Répliqua insolemment Nistarah.
-Bref, bonne nuit. Souhaita Don Akshay alors qu'il n'était que dix heures du matin !

Bien des jours plus tard, Don Akshay, Nistarah, Milena, le président Birloscune et tant d'autres hautes personnalités se retrouvèrent au manoir de l'Obscurité. C'était une journée où seules les personnes de confiance étaient conviées. Milena s'étonna de voir une nouvelle personne qu'elle avait déjà vu le soir de l'assassinat du président français, ce n'était autre qu'Andreas. Elle se surprit à voir Nistarah être une personne tout à fait douce et agréable auprès du jeune homme. Alors qu'elle l'avait tant craint, elle fût admirative de voir qu'elle était bien plus humaine que sa glaciale personnalité avait peinte sa peinture. Quelle naïve, elle n'avait toujours rien compris du théorème de la tulipe noire...

-C'est un honneur de te voir enfin parmi nous Andreas. Félicita Nistarah.
-Danke shön. Ma foi, l'honneur est plutôt pour moi, je t'ai pour bienfaitrice. Si tu ne m'avais pas recommandé, je ne serais pas là, remercia le jeune allemand.
-Certes, mais si tu n'avais pas réussi l'entretien, tu n'aurais pas su ce que tu aurais raté, répliqua t-elle malicieusement. Alors, comme trouves-tu notre manoir ?
-Je ne suis pas encore entré... mais du peu que j'ai déjà vu, il est plutôt magnifique, après tout, les architectes italiens sont les meilleurs du monde, n'est-ce pas ? Vanta Andreas.
-C'est vrai, je le reconnais... mais les architectes allemands ne sont pas mal non plus ! Quand je suis allée en Allemagne voir l'orchestre philarmonique de Berlin, j'ai pu admirer la perfection de Berliner Philharmonie de Hans Scharoun. Cela a dû être très plaisant pour Karajan d'y travailler ! S'exclama Nistarah pensive.
-Quelle culture ! Il est vrai que j'ai déjà été convié à l'un de leurs concerts, mais je n'en savais que très peu comparé à toi ! Mais il y a autre chose que je ne savais pas, dit-il plus bas.
-Quoi donc Andreas ? Demanda Nistarah.
-Qu'en réalité tu avais un prénom encore plus beau, chuchota t-il à son oreille.
-Oh, Grazie Andreas ! Toujours aussi agréable, tes mots me vont droit au coeur. Remercia t-elle.
-Comme ton frère, je n'ai que faire des mots, je n'ai fait que dire la vérité, frau Nistarah. Affirma Andreas.
-Je comprends mieux comment tu as pu devenir ami avec mon frère, il ne marche pas avec n'importe qui, prononça orgueilleusement Nistarah.
-Je pense que tout cela est tout à fait normal. Nous n'aimons que la vérité. Ce monde n'est ni obscur ni lumineux, il est, c'est à nous d'assumer l'état dans lequel il est. Fit-il savoir son point de vue.
-Tu n'aimes que la vérité ? Mon frère t'a déjà mis à l'épreuve à mon tour ! Maintenant que tu sais qui nous sommes, m'aimes-tu encore aussi fort que quand j'étais l'innocente Rosalia ou es-tu horrifié par la terrible Nistarah que je suis ?
-En effet, ton frère m'a fait savoir très vite que tu était la plus terrible des femmes sur cette terre, que tu tuais sans hésiter et sans la moindre compassion. Une détermination froide et efficace. Tu as tué des hommes ? Qu'en ai-je à faire ? Je n'aime que la vérité, si tu tue, soit ! Moins il y a d'hommes de mauvais augure sur cette terre, mieux nous dormons ! S'exclama fièrement le jeune homme.
-Quels mots monsieur Andreas ! Tout comme mon frère, tu es définitivement plus qu'un misérable footballeur au salaire qu'il ne mérite pas, tu es bien un homme de l'obscurité.
-Après tout, je viens de Bavière, n'est-ce pas ? Plaisanta Andreas.
-Bien, suis-moi dans ma chambre, je vais te faire subir une dernière épreuve, j'ai fait demander à ce que Don Akshay nous y rejoigne.
-Don Akshay ? Mais pourquoi ?
-Tu le sauras bien assez tôt, jeune homme, chuchota t-elle malicieusement.

Quel ennui ! Comment père faisait-il pour supporter ce genre de mondanités ? Le soir, c'est supportable, je fais mon show, repas et ensuite bonne nuit... ou quelques fois une petite promenade pendant les débats... bref... les réunions de jour sont d'un ennuis, ils sont tous là à spéculer de que je déciderai de faire... il n'ont que cela à faire ? Corne de bouc ! Ils sont bien loin de deviner quels sont mes plans. Déjà, il ont été aussi horrifiés qu'étonnés de voir l'exécution du président français par mes soins, alors maintenant, ils s'imaginent que je vais tuer tout le monde ! Comme si je n'avais rien d'autre à faire ! Pour ne rien arranger, cet imbécile s'est fait tué par Nistarah ! Mais quelle idée de provoquer une jeune fille quand elle a... pardon, quand elle est de mauvaise humeur ? Décidément, sur cette terre de misère, parmi tous ces adultes, il y a surtout beaucoup d'enfants et hélas trop peu d'éclairés... Nistarah m'attend dans notre chambre ? Andreas l'accompagne aussi ? Je ne préfère pas savoir ce qu'elle me réserve, après tout, nous sommes tous les deux l'Obscurité de ce monde... si je dois bien craindre quelque chose ici bas, c'est bien ma petite soeur chérie, n'est-ce pas le comble de l'ironie ? Posséder la peur envers une personne que je suis censé pr... travailler avec.

-Il en met du temps à nous rejoindre ! S'énerva Nistarah.
-Un peu de patience ma chère. Ton frère n'est-il pas l'homme le plus craint de par le monde ? Il est tout à fait normal qu'il soit aussi un homme très occupé ! Dit calmement Andreas.
-Occupé ou pas, quand la malice habite mon coeur, ma patience n'a que peu de limites... mais tu as raison, il doit certainement donner encore quelques directives à ce vieux lubrique de Birloscune... dommage qu'il nous soit utile, sinon je l'aurais déjà supprimé.
-Qu'entends-je ? Tu oses médire encore sur notre ami quand j'ai le dos tourné ? Lubrique ou pas, aucun homme bon n'est totalement bon, il en est de même pour un homme de mauvais augure, qu'en penses-tu Andreas ? S'exclama Don Akshay enfin arrivé.
-Mais mon ami, nous en avons déjà discuté et tu sais que nous sommes parfaitement en accord sur ce sujet ! Répondit aussitôt Andreas.
-Bien sûr que je le sais... eh bien Nistarah, je n'ai pas que cela à faire, je dois encore aller briefer les unités roumaines, quel est le problème ?
-Une ultime mise à l'épreuve pour Andreas.
-Mais encore ?

Sans que Don Akshay ne comprenne quoi que ce soit, il se fît voler un baiser par sa petite soeur. Quelle malice ! Personne ne pourrait rivaliser avec Nistarah ! Du moins, je le pense... pardon, nous le pensons tous... oui, pistolet à eau dans mon dos... Andreas fût très surpris mais retrouva très vite son calme, décidément, l'endurance mentale de ce jeune homme est formidable !

-Voici ton épreuve. Seras-tu capable d'accepter que je donne une telle affection à mon grand frère ? Demanda Nistarah dans toute sa froideur.
-Grand frère ? Akshay, tu ne m'en avais rien dit ! Nonobstant... du peu que je sache, si la légende dit que vous êtes tous les deux l'Obscurité, cela signifie qu'un lien très fort vous unit... un amant tel que moi ne peut rien dire face à l'affection qu'une soeur a pour son frère. S'inclina Andreas.
-Si ton intelligence progresse encore autant, tu seras très vite l'un des haut dignitaires de mon institution, Andreas. Bien, je retourne à mes obligations. Quant à toi Nistarah... bien que tu sois une jeune femme mature et épanouie, tu demeures une formidable malicieuse, dit-il en partant d'un air flatteur.
-Nistarah... cela ne devrait pas t'étonner... en tant que footballeur, il est normal d'avoir une telle endurance, plaisanta le jeune allemand.
-Akshay et toi aimez tant jouer avec les mots, surtout ces mots, endurer, endurance... vous auriez mieux fait de faire humoristes ! Se moqua Nistarah.
-Peut être, mais frau Nistarah, après avoir embrassé aussi malicieusement votre frère, votre amant languissant attend encore son tour, chuchota t-il à son oreille.
-Rosalia était peut être très accessible, mais il faudra que tu apprennes que personne n'a de pouvoir sur Nistarah. Oui, ni mon frère, ni toi, dommage, chanta t-elle malicieusement.

Oh que la vue est belle depuis notre fenêtre aujourd'hui... finalement, je commence à prendre goût à cette triple vie... pianiste, mafiosi, amante... quelle femme ne serait pas jalouse de moi ? Mais ce n'est pas pour autant que je baisserai mon arme ! Encore un de moins ! Pauvre naïf, comme si j'étais incapable de lire dans vos pensées ! Tout homme de mauvais augure que vous soyez, vous avez une très grande chance potentielle de périr sous mes soins, ne me remerciez pas, je pourrais très bien vous exécuter encore dans vos prochaines vies ! Au demeurant... cet Andreas est le seul qui réussit à m'émouvoir... oh, quel visage triste marqué par la déception... voilà, un baiser sur la joue... ensuite un vrai s'il arrive à me faire rêver pendant notre promenade ! Qu'il est bon d'être Nistarah, l'Ombre de l'Obscurité, celle qui règne en toute discrétion dans l'Obscurité du monde...

Une véritable reine au coeur puissant cette Nistarah... comment ? Pas de commentaire ? Je vous prie d'accepter mes plus plates excuses, mais... cette fois... c'est elle qui me menace... ne me prenez pas pour un lâche, mais je puis vous affirmer que les menaces de Nistarah sont bien plus terribles que celles de Don Akshay, elle a deux poignards, un placé sous ma gorge et l'autre... très mal placé ! Je vous en dirai donc plus sur les plus terribles mafieux que cette terre ait jamais connu quand il... ou elle... m'en donnera l'autorisation ! Sur ce, la revedere !

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