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 Chapitre 8

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Kavi Hendy
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Kavi Hendy


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MessageSujet: Chapitre 8   Chapitre 8 Icon_minitimeJeu 22 Juil - 4:44

Don Akshay

Chapitre 8

Émancipation

Que le temps est une formidable illusion ! Tant d'années se sont écoulées, tant de crimes ont été commis, tant d'atrocités ont été vécues et pourtant, chaque matin, chaque citoyen se réveillait comme si de rien n'était... un certain Krishnamurti aurait dit mourir pour renaître au lever du jour. Quant à Don, tout ce qui l'intéressait était l'instant présent, le passé ne l'intéressait pas, il savait tout de lui, ainsi, il avait fait une croix dessus, sage décision pour l'homme obscur. Aussi, aimait-il changer d'air, pour preuve, par caprice il décida d'aller passer un séjour aux Etats-Unis, plus précisément, à San Francisco... c'est ainsi qu'il s'y trouvait déjà en compagnie de Nistarah, au restaurant Otoro Sushi se trouvant à Oak Street... ouf, toujours vivant !

-Akshay, pourquoi un restaurant japonais ?
-Non pas un restaurant japonais, mais ce restaurant.
-Tiens donc, tu en avais déjà entendu parler ? Par qui ?
-Un de mes collègues du Milan AC, Deivid Mahkeb m'en a parlé.
-Ne me dis pas qu'on attend encore quelqu'un ? Ce n'est pas prudent.
-L'obscurité ne connait pas la crainte. Oui, Milena doit venir, d'ailleurs, la voilà.

Milena arriva habillée d'une magnifique robe noire, Don se hâta de lui faire le baise main, tandis qu'elle le complimentait pour son nouveau masque qui lui permettait de manger sans encombres. Comment a t-il pu entrer en masque sans problèmes ? N'est-il pas évident qu'il avait déplacé des pions de par le monde et donc dans les lieux les plus agréables à son appréciation ? Mais le plus étonnant vient véritablement ici, alors que Nistarah allait saluer rapidement Milena, elle se fit gifler par la tulipe noire de Don.

-Comment as-tu pu oser tirer sur lui ?
-J'ai presque été chatouillée, s'exclama condescemment Nistarah.
-Silence vous deux, à l'heure du repas, je ne pardonne aucun écart de conduite. Fit savoir très froidement Don.

Sa déclaration fût si froide, que même Nistarah en fût reffroidie. Don était de moins en moins conciliant et devenait de plus en plus radical. La démonstration de l'autre jour avait laissée ses marques, elle se souvenait encore de cette balle qui n'avait servi que de décoration à l'épaule de l'homme obscur. Milena quant à elle, ayant eu vent de la véritable réputation des Don, avait senti son sang se glacer, autant dire que le réchauffement climatique n'était qu'une rumeur pour elle à ce moment.

-Oh, Milena ma douce, assieds-toi. Tiens, celui-là est un sushi à l'Ootoro, fit manger Don.
-C'est délicieux !
-N'est-ce pas ? J'en ai commandé de toutes sortes, alors ne te gêne pas, sourit Don.
-Ma foi, je suis toujours subjuguée par ton flair cher frère. Toujours doué pour les bonnes choses.
-Cela te surprend-il ? J'aurai été indigne de notre lignée si je n'étais pas capable d'une telle appréciation du bon goût. Prononça t-il malicieusement.
-Arrêtes de parler Akshay, manges celui-ci, fit manger Milena après s'être invitée sur les genoux de Don.
-Belle entreprise Milena, je n'attendais pas mieux de toi.
-DON, VOUS ÊTES ENCERCLE, VEUILLEZ VOUS RENDRE IMMEDIATEMENT OU NOUS VIENDRONT VOUS PRENDRE PAR LA FORCE !
-Premièrement, ils ont la naïveté de se présenter ainsi plutôt que de s'infiltrer discrètement dans le restaurant. Deuxièmement, ils osent interrompre mon repas. Enfin, veuillez m'excuser mes'd'moiselles, on m'apelle. Prit congé Don en se levant.

Don prit tout son temps pour sortir du restaurant, à peine sorti, il admira le paysage policier. Il y avait tout le monde, des policiers, la SWAT, des snipers mais pas de militaires... terrible erreur mais judicieuse, ce qui est écrit va arriver.

-DEPOSEZ VOS ARMES ET RENDEZ VOUS !
-Ma ! Excusez le mafieux que je suis, mais je n'ai pas d'arme et j'ai encore moins l'envie de me rendre.
-Puisque c'est ainsi, FEU !

Tous les hommes présents vidèrent allègrement leur chargeur sur l'homme obscur qui ne bougeait pas. Nistarah quant à elle avait évacuée Milena en sortant du restaurant par derrière, pour attendre Don dans sa mercedes. Milena avait été difficile à évacuer, mais en voyant la confiance et l'absence de la panique dans les yeux de sa possible belle-soeur, elle s'était enfin rassurée et s'était laissé évacuée finalement. Don de son côté baillait, avant de contre-attaquer, il se dit que si on devait en faire un film, Invasion de Shiro Sagisu ferait parfaitement l'affaire comme bande sonore dans un tel instant. Une fois les munitions gaspillées, tous tremblaient de peur et d'éffarrement en voyant qu'aucun projectile n'avait atteint Don ! Pire encore ! Toutes dormaients à même le sol sans l'avoir brutalisé, comme si elles y avaient été simplement déposées.

-Nous n'aimons pas la violence. Mais je me dois de sanctionner votre insolence. Cela vous apprendra à interrompre mon repas.

Alors que de nombreuses chaines américaines filmaient l'évènement, de par le monde, il y avait deux camps voire trois qui étaient devant leur écran : ceux qui était du côté de Don et l'encourageait allègrement, ceux qui lui était entièrement hostile pour des raisons philosophiques ou religieuses et enfin, ceux qui ne savaient éprouver que la peur face à une telle présence sur Terre. L'une des chaines eût la géniale idée de faire un gros plan sur Don, dont on ne pouvait voir clairement que les lèvres. Celles-ci bougèrent à peine, ceux qui étaient sur place s'étaient abandonnés au silence et à l'immobilisme, mais comprirent que Don parlait à voix basse. Les prétendus hommes de loi craignaient pour leurs vies face à leur impuissance mais surtout, en comprenant que c'était une mission attitrée pour des militaires pas pour des civils ! Don se mit à marcher lentement vers eux, parlant toujours à voix très basse puis fit un mouvement vif de sa main droite vers eux. Certaines munitions s'élèvèrent comme si elles avaient une âme, chacune choisit sa victime qui ne sentit ni la douleur, ni la mort s'éprendre d'elle. Une fois après avoir admiré le spectacle de ces morts silencieuses, Don sortit un dispositif électronique de sa poche, certainement une nouvelle invention du jeune Misaki. Il ressemblait plus à un stylo qu'autre chose, Don se mit à parler et tous purent l'entendre. En effet, Misaki avait mis en relation ce dispositif et toutes les chaines diffusant l'évènement, bien sûr, toujours avec une voix... satirique.

-Quiconque se mettra sur le chemin de l'Obscurité connaitra le même sort. Vivez en paix et dirigez-vous vers la lumière. Votre vie n'en sera que plus utile, car se diriger vers moi, c'est connaitre un bien triste sort. La prochaine fois, je ne serai pas aussi clément. Comme je compte revenir ici, je n'ai rien détruit, comprenez donc que cet endroit devient donc mon teritoire, un des nombreux no man's land en ce monde pour quiconque ne saura pas respecter mon autorité. Allez en paix et ne me cherchez pas, sauf si vous aimez mourir futilement. Conclut Don qui avait parlé en langue française, mettant encore plus de confusion dans l'esprit du monde entier, d'où venait Don ?

Le peu qu'il avait laissé voir, ne permettait pas vraiment de s'en faire une idée. Puisqu'il avait la manie de porter des masques, certains pensaient même qu'il portait un autre masque en dessous du premier. Il serait condescendant de leur donner facilement tort. Après tout, sous le masque du jeune Misugi Akshay, se cachait celui du récent Don qui occultait l'existence d'Akshay. Nonobstant, à ce moment, Don voulut montrer à l'humanité qu'il était définitivement futile de vouloir l'affronter, même militairement : il disparut mystérieusement ! En réalité, de par son évolution avancée, il avait obtenu le don naturel de l'invisibilité. Il se dirigea tranquillement vers sa mercedes, en passant à côté des renforts qui avait tardé à venir sur place. Difficile de leur en tenir rigueur, des milliers d'hommes étaient sur cette opération, pour tout le périmètre. Alors que la mercedes était à l'abri des regards, puisqu'elle était hors du périmètre mis en place, de nombreux cadavres gisaient ici et là, ce n'était que les victimes de Nistarah qui avait su les exécuter à une vitesse prodigieuse et insolente. Même le plan B, qui consistait à surveiller sa mercedes, était tombé à l'eau ! Les jeunes filles patientant que Don arrive enfin furent effrayées de voir la porte s'ouvrir et se fermer sans explication ! Elles furent rassurées mais surprises de voir Don qui se découvrit enfin à leurs yeux.

-Vous avez eu peur ? J'en suis désolé, s'excusa Don.
-Akshay, tu avais aussi le don d'invisibilité ! S'exclama Nistarah.
-Cela ne devrait pas t'étonner chère soeur, puisque je suis l'Obscurité.
-Akshay, tu n'as rien ? Demanda Milena qui se mit à le toucher de partout pour vérifier.
-Mais bien évidemment que oui. J'aurais été indigne d'être considéré comme l'Obscurité si une seule de leurs balles m'avait touché. Se vanta Don.
-Je suis sûre que tu veux reprendre le plus vite ton déjeuner, rentrons donc à notre base de San Francisco.
-Enfin en place ? Belle surprise que tu me fais là Nistarah.
-J'ai su leur mettre la pression, chuchota suavement Nistarah.
-Pardonnes-moi d'avoir giflé ta soeur Akshay, je me suis laissée emportée.
-Pardon ? Cela ne regarde que vous deux, moi, je me suis amusé, c'est votre conflit, pas le mien.
-Pour ma part, bien que vexée, je dois avouer que cela m'a fait plaisir de voir que ma future belle-soeur n'est pas une femme sans caractère.
-Certes, mais il serait temps que vous collaboriez enfin ensemble. N'avais-tu pas prévu d'aider Milena à évoluer ?
-Le temps ne m'en a pas été donné, ni l'humeur.
-Je ne t'en tiens pas rigueur. D'ailleurs, tu n'y es autorisée qu'en mon absence.
-Akshay, je n'aime pas voir ma vie ainsi dirigée. Protesta à peine la tulipe noire.
-Vois-tu ? Cela se fera donc selon sa seule volonté. Je n'ai pas le droit d'imposer la mienne.
-Quelle surprise, je l'ai pourtant connu si autoritaire sous ce visage ! Pensa la future épouse.

Contrairement à ses habitudes, Don ne prit pas la peine d'apprécier la beauté ou la sophistication des lieux, ni même de vérifier les personnes présentes. Une fois sorti de la voiture, il était devenu aussi glacial que le mot, ni Nistarah ni Milena n'eurent ses habituelles intentions. Un silence profond se faisait entendre cachant inexorablement la peur d'un homme, celui qui n'avait pas bougé d'un cil, survivant de meutrières intentions les plus violentes possibles. Il ne retrouva sa bonne humeur ainsi que son naturel qu'après avoir déjeuné en silence, sans le moindre regard pour quiconque, sans dire le moindre mot. Les divers mets avaient été servis rapidement, comme si sa venue était déjà prévue pour cet instant. Même le vin fût celui que Don désirait. C'est après s'être délecté d'un de ses favoris qu'il mit fin enfin au silence :

-Je suis las de voir que des hommes de bonne intention se laissent aux mains d'hommes de mauvais augure. Je n'ai pris aucun plaisir à les tuer. C'est par pitié que je leur ait enlevé la vie, afin qu'ils ne se salissent plus les mains. Puissent-ils avoir une existence plus généreuse que celle-ci. Je déteste le libre arbitre qui permet aux hommes de mauvais augure de se servir ainsi désinvoltement des hommes de bon vouloir, hélas tombés dans l'ignorance la plus totale, depuis tant de millénaires. Nistarah, ce soir tu veilleras devant ma chambre, personne ne sera autorisé à entrer, sous aucun motif aussi urgent et grave soit-il. Quant à toi ma chère Milena, aussitôt être disparu à tes yeux, j'aimerais que tu ailles visiter le monde des songes le plus vite possible. Je vous prie de bien vouloir exaucer mes voeux sans la moindre rancune car ces conseils ne me font nullement plaisir. Laissez donc du temps au temps et vous comprendrez.
-Il en sera ainsi, Akshay. S'inclina Nistarah, en petite soeur entièrement dévouée.
-Je te promets de t'enseigner d'autres secrets afin d'améliorer ton art qui est déjà si raffiné, lui sourit fraternellement Akshay.
-Mais jusqu'à ce moment Akshay, pourrais-je être à tes côtés ? Demanda Milena en posant sa main sur celle de son futur mari.
-Ma bien chère fiancée, évidemment que oui. Nistarah, si tu veux bien nous excuser, nous allons nous promener un peu, cependant, je t'autorise à veiller sur nos ombres si le loisir t'en tient.
-Je serais indigne d'être l'Ombre de l'Obscurité si j'en étais incapable, répondit malicieusement Nistarah.
-bien.

Mon frère cachait donc encore plus de secrets que je le pensais... après tout, je ne l'avais jamais vu agir, ne l'ayant vu que donner des ordres jusque là. Sa réputation est justifiée, au delà de mes espérances même. Mon intuition était donc bonne, alors qu'il m'entrainait, je voyais bien qu'il était bien plus évolué que je le pensais. Malgré nos terribles mouvements rapides, aucune goutte de sueur n'apparaissait sur lui, ni même la fatigue. Il n'y a que sous sa couverture qu'il était soumis aux lois physiques. Qui vient de se moquer de moi ? Ce n'est pas parce que mon frère a une telle suprématie que j'en demeure inoffensive ! Tant de victimes inutiles. Je suis las de me salir les mains ! Je me demande bien ce que mijote notre Obscurité pour tenir à l'écart aussi bien sa future épouse que moi...

Qu'est-ce que je m'ennuie ! C'est à peine si je suis occupé ! Comparé à la prestation de Don mes inventions sont passées inapercues ! Aucun lecteur n'a relevé l'ingénuosité dont j'étais capable, ne retenant que l'invincibilité de Don Akshay ! Merde ! Mon seul loisir d'aujourd'hui a été de retrouver un ultime traitre, comme par hasard, un de nos nouveaux collaborateurs américains. Au demeurant, ils auraient dû attendre la fin de son repas, Don semblait vraiment de mauvaise humeur et pourtant il a su se dominer d'après ce qu'on m'a dit de lui. Enfin, n'en tenons pas compte, après tout, je me dois juste de m'occuper de ce qu'on m'ordonne. J'ai tellement de privilèges, pourquoi se plaindre ?

De leur côté, les gouvernements avaient de plus en plus de mal à gouverner sereinement tant le peuple devenait de plus en plus rebelle mais surtout protégé mystérieusement par Don qui réussisait à les protéger de leurs lois. Tandis que des tensions se faisaient connaitre lors des diverses réunions de l'ONU où certains pays affirmèrent leur amitié pour Don, pays qui comme par hasard étaient désormais administrés par des personnes mises en place selon ses soins, mais le voile de la démocratie avait su faire connaitre tout son art pour que l 'on ne s'en aperçoive. Seules les pressions économiques étaient possibles, car militairement, l'on craignait que Don ne s'en mêle. Mais surtout, au vu de sa prestation personnelle, l'on craignait que d'autres hommes en soient capables. De plus, au vu de ses propos, Don semblait posséder un pouvoir de destruction supérieur aux leurs, il aurait été donc vain de l'affronter. Bien sûr, aucun de ses opposants n'abandonna la lutte, mais ils durent officiellement faire comme si c'était ainsi, pour mieur leurrer le peuple. Don quant à lui, était un si bon joueur d'échec qu'il voyait son ouvrage facilité, devenant un tisseur de plus en plus doué.

-Don, votre invité est arrivé.
-Qu'il entre.
-Mon cher cousin, cela faisait bien longtemps que nous ne nous étions pas vus.
-La responsabilité est vôtre, lieutenant-colonel Amulya.
-Certes, je ne suis qu'un militaire mon très cher Don Akshay. Mais n'est-ce pas Don Nistarah que je vois là bas ?
-Don Amulya, votre vue est toujours aussi excellente.
-Thank you. Dommage que ce soit notre identité et non notre titre, sinon, vous seriez Donna Nistarah.
-Vos plaisanteries ne plaisent qu'à vous, répliqua Nistarah. Cela m'est surtout avantageux, puisque mon prénom n'est pas censé en être un. Donc si on devait apprendre ma véritable identité par mégarde, on aurait l'illusion que je suis un homme. Malicieux, n'est-ce pas ?
-Je me contenterai de dire que le hasard fait bien les choses chère cousine.
-Amulya, je suis las et l'humeur ne m'en autorise pas. Comment se porte l'Est ?
-Aussi bien que l'Ouest. Il ne nous reste qu'à nous occuper du proche-orient.
-Et nous, l'Afrique.
-Toujours aussi simple et direct Akshay. Je m'amuserai toujours du fait que si je n'étais pas dans la confidence, personne ne pourrait faire le lien entre nous, tant nous semblons différents, n'est-ce pas ?
-C'est tout l'avantage d'être metissé, mon cher Amulya. Aux yeux du publics, j'ai un nom de famille japonais, un prénom indien puis un corps et une nationalité italienne fidèles à l'héritage de mes parents, aucune suspicion n'est possible à mon égard, déclara t-il allègrement.
-Je ne suis venu que parce que notre premier ministre est en visite ici, c'était plus facile de m'absenter ainsi. Je vais devoir déjà vous quitter.
-La prochaine fois, prends la peine d'amener mes favoris d'Orient si tu ne veux pas quitter ces lieux funestement.
-Je reconnais bien là mon cousin obscur, j'en prends note, see you one day.
-Arrivederci.
-Je reconnais bien là la malice de notre cousin, il est venu vérifier si tu n'avais aucune blessure.
-Cela t'étonne t-il ?
-Mais pourquoi ne pas lui avoir présenter Milena ?
-Là, c'est toi qui m'étonne. L'as-tu enfin acceptée ? Nul n'en était besoin, la rigueur ne m'en sera pas tenu.
-Puisque vos fiancailles ont été officialisées et que votre mariage fait impatienter le temps, à quoi bon lui demeurer hostile, aussi inutilement surtout ?
-Oh ? C'est pour cela que tu n'as pas bronché au moment de sa gifle ? Voilà qui explique que tu n'aies pas pointé son arme sur elle ! S'exclama démoniaquement Don.
-Tu t'attendais à ce que j'en fasse autant.
-Je te l'ai dit, je ne le respecte pas totalement, mais je le fais autant que possible... ah le libre-arbitre, soupira Don en se perdant dans ses pensées.
-Je devine déjà tes propos, tu aurais été capable de la protéger de mon arme, n'est-ce pas ?
-Tu progresses Nistarah, cela me fait plaisir que tu ne sous-estime pas l'obscurité. Hélas, bien que je doive encore t'enseigner certains arts, ta présente existence ne te permet pas de t'élever à mon niveau, c'est bien dommage car j'avais prévu que tu me dépasse. Je n'en ai eu vent que depuis peu... mais même si je devais sombrer, le niveau que tu auras atteint sera bien suffisant pour me remplacer et assumer mes responsabilités, sois en assurée.
-Akshay, pourquoi de telles paroles ?
-Je n'aime que la vérité et je dis les choses telles qu'elles sont. J'ai beau... s'interrrompit Don.
-Oui ?
-Le libre arbitre m'impose le silence, Mi scuso.
-L'invité est déjà parti ? Demanda Milena qui avait finalement décidé de les rejoindre.
-Hélas, chère amie. Mais ce n'est pas une mauvaise chose, Milena. Oh, ne bouge pas, il y a une miette là, prétexta Akshay pour lui voler un baiser passionné.

Je reconnais bien là Akshay. Je sais qu'être Don et Misugi est pesant pour lui, il n'y qu'à mes côtés qu'il puisse affirmer sa véritable identité. D'ailleurs, aux côtés de Nistarah aussi, nous lui sommes indispensables en fait, à nous trois nous complétons la trinité qui permet sa véritable existence en ce monde... cela peut paraître présomptueux, mais c'est mon sentiment, je peux me tromper, tans pis.

Oh qu'il est doux de pouvoir s'échapper de toutes ces tensions, même si cela ne doit durer qu'un instant... ce soir... nous verrons bien... j'accepterai la Volonté de la Vérité, après tout, je ne suis qu'un... mon nègre semble indiscipliné ! Et voilà, une jambe en moins pour quelques semaines, cela t'apprendra à écrire des pensées qui ne sont pas autorisées à être mises au regard du grand public.

Toutes mes excuses Don Akshay.

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