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 Chapitre 6

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Kavi Hendy
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Kavi Hendy


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MessageSujet: Chapitre 6   Chapitre 6 Icon_minitimeJeu 22 Juil - 4:42

Don Akshay

Chapitre 6

La naïveté tue.


Peuh ! Quelle couverture pourrie est celle de footballeur ! Se promener dans les bois, courir, accélérer, exercices... heureusement que je suis en Italie, j'aurais été en Pologne j'aurais même eu des cours de langue ! Oui, vous ne le saviez pas ? Je vous jure ! Au Milan AC on a même des cours de physique, je vous laisse deviner... si on frappe la balle de telle manière avec le corps et les jambes positionnés dans tel angle, l'effet sera, la précision sera, la vitesse sera... et ainsi de suite... affligeant ! Au moins à la maison c'est plus simple, le petit japonais a déjà fait tout le boulot, j'ai juste à appuyer sur un bouton ! Je vous rassure, il m'arrive de travailler encore sur le terrain, mais en ce moment l'époque n'est pas propice, je dois donc demeurer un enfant de coeur pendant encore quelques temps et n'être Don Akshay que la nuit lors de dîners privés... voire encore plus privés... comme quoi j'ai eu du flair lors de mon voyage en Autriche, pays où j'ai découvert deux alliés qui seront encore longtemps avec nous, enfin, je l'espère... pourquoi ? Tout simplement car la naïveté de leur trahison pourrait les tuer ! Tiens en voilà un, quel amateur, il a attendu que tout le monde soit rentré dans les vestiaires, cet idiot devait savoir que j'avais pour habitude de demeurer seul sur le terrain un moment avant de rejoindre mes collègues...

-Ton heure est venue Don, dit une voix masculine dans son dos.
-Certes, alors pourquoi n'as-tu pas encore tiré ? Se moqua Don Akshay.
-Je voulais juste vous faire savoir que je vous volerai votre place, s'exclama l'homme.
-Me voler ma place ? Je ne savais pas que prendre la place de l'Ombre était si aisé, pensa t-il à voix haute.
-Fais donc tes sarcasmes tant que tu le peux, quand tu seras mort et que je t'aurais pris ta Milena tu feras moins le malin ! Lança l'homme.
-Me voler Milena ? Faudrait-il déjà qu'elle m'appartienne pour que tu me la vole... qu'attends-tu pour tirer au juste ? Que Nistarah arrive ? Demanda malicieusement Don Akshay.
-Nistarah ? Impossible, elle est beaucoup trop obéissante et soumise pour quitter la Mercedes où elle t'attend bien gentiment. J'ai été surpris d'apprendre que l'Ombre de l'Obscurité était une femme...
-Tu n'es pas étonné de mourir alors ? Dit Nistarah en éxécutant l'homme.
-Ton travail est toujours aussi propre, j'apprécie que tu n'aies pas souillé notre terre de sang. Remercia Don Akshay.
-Allais-tu te faire tuer aussi facilement ? Demanda Nistarah.
-Serais-tu aussi atteinte de la maladie de la naïveté ? Ma main gauche le visait déjà avec ça, lui dit-il en montrant une arme en forme de stylo.
-Oh, je vois... je retourne à mon poste...
-Nistarah... je n'apprécie pas que l'un de mes hommes ne me vouvoie pas, même quand c'est un traître... demandes à Misaki de surveiller plus attentivement chaque membre qui nous a juré fidélité, après la trahison du président argentin, cet incident là est de trop. S'exclama Don Akshay furieux.
-Il en sera fait ainsi.
-J'y vais...

Milena... cela se voit bien qu'il était dans notre sécurité celui-là... je suis sûr qu'il y a d'autres fouines comme lui... quelle bande d'imbéciles ! Oser autant me sous-estimer, moi, l'Obscurité même sur cette terre ! Mais sous-estimer aussi l'Ombre de l'Obscurité, quelle prétention ! Ce naïf était si bruyant en marchant sur l'herbe que même un vieillard l'aurait entendu s'approcher ! Quant à Nistarah, elle était dans son dos dès le début, il ne l'a même pas senti ! C'est bien qu'un tel incompétent soit mort, ça m'évite d'avoir un incompétent parmi les vivants... Ah non, là vous m'irritez, et deux lecteurs en moins, deux ! Cela fait déjà trois naïfs en moins de cinq minutes... qui est le suivant ? Il est vrai que j'ai l'air gentil parce que je ne suis pas souvent en action, mais je vous préviens, je suis bien plus terrible que ma chère Nistarah... d'ailleurs, vous êtes encore loin d'avoir tout vu...

Pauvre frère... il doit sûrement s'ennuyer à mourir maintenant qu'il est obligé de rester à ne rien faire tandis que ses employés doivent s'occuper de missions mineures... moi aussi je m'ennuie... je n'ai eu qu'à tuer un petite vingtaine de traîtres en moins d'une demi-heure... quelle idée de trahir des personnes aussi omniscientes que nous ! Je suis l'Ombre de l'Obscurité ! Dans à l'affût de ma proie où qu'elle soit ! Quant à Don, il aime faire agoniser les siennes et les tuer avec délectation, je regrette presque de l'avoir privé de ce petit naïf... il a dû sentir mon ennui et me l'offrir... regardez-moi tous ces hommes inutiles, ils reçoivent tous un salaire mirobolant juste pour taper dans un ballon... et dire que je joue mieux qu'eux ! Comment ? Cela vous étonne ? Mais c'est moi qui ai appris à Don tout l'art du football ! Lui c'est à la musique classique qu'il m'a initié. De sont temps libre, quand il était encore vivant, ce fût notre père qui lui enseigna tout au sujet du violon et du piano. Que vous êtes naïfs ! Juste parce que j'étais une femme vous pensiez que Don m'était supérieur ? Pourtant, vous devriez savoir que nous sommes l'égal de l'autre... comment disait notre père encore ? Qui qu'il soit, personne n'est supérieur à personne, personne n'est inférieur à personne... Silence ! Voilà, encore dix de moins ! Cela vous apprendra à surveiller votre langage ! Manquer de respect au père Obscur est passible de mort pauvre imbécile !

Ô ennui, Ô désespoir ! Vivement que je passe mes examens ! Continuer à venir assidument au conservatoire devient de plus en plus ennuyeux... j'ai déjà remporté différents concours dont ceux de Vienne, Paris et Berlin... J'ai déjà une carrière toute tracée et je dois encore supporter quelques semaines de cours... comme j'aimerai faire comme Akshay... tuer tous ceux et celles qui m'irritent... à commencer par ces vautours lubriques qui me tournent autour ainsi que ces pies jalouses... et aussi ces professeurs qui me regardent d'un drôle de regard ! Seul le directeur n'ose pas me regarder ainsi... puisque c'est une femme ! En effet, elle est très douée pour se travestir, personne ne s'en est rendu compte... sauf moi évidemment ! Je ne suis pas aussi naïve qu'eux ! Sa façon de parler et sa démarche étaient celle d'une sicilienne ! N'importe qui aurait pu s'en apercevoir, mais puisqu'elle joue le rôle d'un vieillard, les regards ne devaient certainement pas être très attentifs... enfin terminé... oui Monsieur, je sais très bien que je maîtrise la Campanella de Liszt, je l'ai jouée à chacune de mes représentations et les critiques ont toujours été élogieuses... pauvre lèche bottes, je sais très bien que c'est mon père qui te nourrit ! Et si je demandais un service à Akshay ? Après tout, c'est lui le vrai patron, mon père n'est qu'un de ses pions, le pauvre... il est loin de l'époque où il avait la naïveté de croire que Don Akshay le considérait comme un associé... lors de notre dernier dîner Akshay ne s'est pas gêné pour lui affirmer son autorité et donc sa supériorité, père était blême ! Tiens mais, cette voiture derrière celle de mon chauffeur... on dirait celle de... la vitre arrière s'ouvre à peine... je reconnais cette main ! Quelle agréable surprise !

-Fermes vite la porte je te prie.
-Que me vaut cette belle surprise ?
-Pardon ? Mais de mon propre caprice !
-Hum... pourrais-tu enlever ton masque ?
-Oui... Après tout, je ne serais pas Don avant un petit moment...
-Pourquoi ? Mais si ma mémoire est bonne... Tu n'es pas censé être avec le Milan AC ?
-Quelle naïveté Milena ! Primo nous sommes trop en avance et secundo Misaki me mâche le travail !
-Certes, passons pour ta couverture d'enfant de coeur, qu'en est-il du terrible Don ? N'est-il pas censé terrifier le monde ?
-Pour l'enfant de coeur, j'ai tout simplement demandé des vacances, l'accord ne te surprendra pas... quant à Don... il fera du tir au pigeon ce soir... dit-il d'un air absent.
-Du tir au pigeon ? Je ne savais pas que tu avais de tels loisirs aussi peu ragoûtants... l'accord de tes vacances... tu domines père dans l'ombre, rien d'étonnant ! Rit presque Milena.
-Cela n'a pas l'air de te gêner, tant mieux. Tu comprendras mieux ce soir, pour le moment j'ai faim... j'aurais dû demander mes vacances plus tôt, cela m'aurait évité l'entrainement de ce matin ! Se fustigea Akshay.
-Entraînement ? Tu n'en portes même pas la trace... quelle naïve je fais ! Bien sûr que non ! Tu prends tant soin de ta personne, rien d'étonnant ! Alors, où allons nous manger ? Au restaurant ou dans l'un de tes manoirs ? S'enthousiasma Milena.
-Manger ? Qui a parlé de manger ? Se moqua presque Akshay. Je parlais de tout autre chose ma chère Milena, chuchota t-il juste avant de l'embrasser, alors que Milena s'était abandonné à lui après avoir vu le fameux regard de l'amant.

Akshay ! Quelle naïve je suis d'avoir cru qu'il n'oserait pas l'embrasser en ma présence, mais surtout, dans cette voiture ! J'aurais dû m'en douter, quand il disait que ses moindres désirs devaient être satisfaits où qu'il soit j'aurais dû le comprendre aussitôt ! Mon frère oublie que je suis une éternelle jalouse, bien que je sois favorable à leur union, je ne tolère pas une telle manifestation d'affection en ma présence, surtout si Andreas n'est pas à mes côtés ! Mais patience cher Monsieur Obscurité, votre Ombre saura vous sanctionner en temps et en heure, penser que je laisserai un tel manque de respect impuni est aussi de la pure naïveté. Toi qui pensait ne plus être un naïf, je m'amuserai de ta honte après ta petite déconvenue !

Trente quatre... trente cinq... trente six... dossier à envoyer sur... Don kill you... plus explicite que cela, tu meurs ! Ah, je ne regrette pas d'avoir proposé mes services à Don ! Je m'amuse tous les jours, le mieux c'est qu'on m'en donne encore plus ! Comment pourrais-je m'ennuyer ? Je me régale encore de la naïveté que mon oncle a pu faire à mon égard : croire que je ne le surpasserai jamais ! Il a mal fait de m'enseigner ! Sans qu'il ne s'en rende compte je me suis mis à tout maîtriser mieux que lui, même les ficelles du vice informatique ! Oui, évidemment ! Je faisais semblant d'être encore un gros nul comparé à lui, ce n'était pas bien difficile vous savez... Tiens ? C'est de votre côté que je viens d'entendre un coup de feu ? Voyons voir... un agent du FBI lisait ! Mais quel gros naïf ! Combien de fois faudra t-il vous dire que celui du mal à Don aura affaire à l'Ombre de l'Obscurité ? Même le nègre d'écrivain le sait ! Le pauvre, être menacé constamment... dire que moi je m'en amuse derrière mon écran, quel galopin je fais ! Oh ? C'est déjà l'heure ? Le temps passe si vite ! De midi on est déjà passé aux vingt heures ! On va bien s'amuser... quel malicieux notre Don ! Il a choisi son manoir préféré !

-Mesdames et messieurs de notre haute obscurité, je vous salue. Hélas, il n'y aura pas de concert ce soir. Je ne suis pas d'humeur. En effet, depuis quelques semaines voire mois, nos activités sont entravées pas l'exécution de traitres de par le monde. Rassurez-vous, il n'en reste que trente six. Malheureusement, ils sont parmi vous, je demanderais donc à ces hommes et femmes de mauvais augure de se lever sans que je n'ai à les dénoncer, je suis suffisamment éreinté comme cela.... aussi bas que vous ayez pu tomber, je vois qu'il vous reste une once de dignité, mourrez dans le silence le plus tranquille, exécuta furieusement Don après avoir pris possession de son arme à une vitesse traumatisante !

Il ne fallut pas plus qu'une vingtaine de secondes pour que des visages affligés par la peur de la mort ne rencontrent le sol !

-Je sais Nistarah, je sais ! Mon record ne compte pas puisqu'ils ne pouvaient pas se défendre ! S'affligea faussement Don. Bon, vous connaissez tous le proverbe ? Moins de factures, plus de fric, plus de bouffe !

Toute l'assistance se mit à rire et soyez en sûrs, d'un rire authentique et sincère. En effet, vers les treize heures ils avaient tous reçus un ruban bleu dans une enveloppe, tandis que les traitres avaient reçu un ruban noir... cependant, ils ne le savaient pas, puisqu'ils étaient trop occupés à accomplir leurs médisances...

-Oh, j'oubliais ! Nistarah ! Tu feras savoir à nos chirurgiens qu'ils nettoient comme neufs mes munitions, qu'elles soient purifiées de la souillure des corps de ces traitres ! S'exclama Don démoniaquement.
-Dois-je le faire savoir dès maintenant ou demain ?
-Après tout... demain... dis-donc, nos hommes sont vraiment meilleurs que leurs prédécesseurs ! Les corps sont déjà évacués ! Se félicita Don.
-Rien d'étonnant, c'est moi qui les ai recruté ! S'enorgueillit Nistarah.
-Ma ! Ma ! Bien ! Allons dîner maintenant !

Qui aurait pu dire que son manoir favori était... je peux le dire ? Ah, Misaki a mis en plus un système de protection inébranlable ? Cela me facilite la tâche donc... en Allemagne.

-Don ! C'est toujours un honneur de dîner en terres germaniques avec vous ! S'exclama l'un des hauts dignitaires de leur institution.
-Il est de même pour moi mes amis ! Nous pouvons enfin dîner en paix ! Pardonnez-moi mais parmi vous combien maitrisent l'italien ?
-Personne, Don. Il n'y a que votre invitée et Birloscune, d'ailleurs où se trouve t-il ?
-Notre pauvre ami est en plein accomplissement de ses fonctions et donc obligations : assister à une énième réunion de crise de l'Union Européenne !
-Cette institution existe encore ? Plaisanta un homme à l'accent russe.
-Hélas mon ami ! Dit Don en contrôlant son fou rire.
-Don, je demande l'autorisation de prendre congé en compagnie d'Andreas.
-Autorisation acceptée. Dois-je demander à ce que vous soyez servis dans l'aile qui t'es réservée ?
-Quoi de plus logique mon frère, sourit Nistarah.
-Bien.
-Votre soeur prend de plus en plus d'assurance Don, cela fait plaisir à voir.
-Je sais, elle est bien sur les traces de notre très regrettée mère et je m'en réjouis ! Dit-il en se retournant vers Milena.
-Akshay, puis-je te demander quelque chose ?
-Fais-le en italien, per favore.
-Puisque tu n'aimes que la franchise... ne suis-je qu'une de tes conquêtes ou suis-je bien ta tulipe ?
-Je comprends... à une époque où je pensais naïvement qu'une jeune fille était capable d'aimer véritablement un homme aussi facilement, je suis allé d'échec en échec en effet... de son vivant père, puis plus tard, Nistarah, ont exécuté ces filles de mauvais augure qui ne rêvaient que d'avoir une haute position à mes côtés pour l'ambition de leurs pères... eux-aussi exécutés bien sûr... à cette époque, il était très aisé de me séduire, j'étais si timide et naïf... je me laissais faire... plusieurs fois j'ai failli perdre mon honneur, mais père et Nistarah ont toujours su me sauver au bon moment... dit-il en se perdant dans ses pensées.
-Que dites vous Don ?
-Oh, pardon. J'expliquai à Milena comment nous nous étions débarrassé du traitre argentin, dont Nistarah a été la principale exécutrice, bien évidemment ! Mentit le mafiosi.
-Tu n'as pas répondu à ma question, dit-elle toujours en italien.
-Bien que Nistarah ne te porte pas dans son coeur, elle a accepté que tu sois à mes côtés... après tout, elle a surveillé tes moindres faits et gestes et a pu s'assurer de ta sincérité...
-Elle m'a surveillé ? S'insurgea Milena.
-Ne me dis pas que tu as eu la naïveté de ne pas l'en croire capable ! Nistarah demeurera toujours dans ton ombre tu sais, dit-il malicieusement.
-Bien, maintenant réponds, ordonna Milena dans tout son entêtement.
-Ti penso sempre, répondit-il.
-Bien, cette courte réponse me suffit pour aujourd'hui... puisque je suis vivante, je pense avoir déjà ma réponse. Dit-elle en roumain.
-Vous parlez très bien le roumain ! La complimenta une de ses aînée.
-Multumesc, remercia Milena.

Me voilà enfin rassurée sur ce sujet, pas vous ? Zut ! Sales voyeurs ! J'avais oublié que vos immondes personnes nous regardaient ! Puisque Nistarah me fait confiance, je lui demanderai de s'occuper de vous, puisque vous le méritez !

Heureusement que j'ai Andreas en ma possession, sinon j'aurais été obligée de passer toute la soirée seule comme auparavant ! Fermons la porte à clé, maintenant, nous sommes enfin tranquilles.

-Tu fermes à clé ? Et le dîner ?
-Dîner ? Pas tant que je t'en aurais accordé le temps. L'attaqua t-elle d'un baiser en le plaquant contre le mur. Que pensais-tu ? Embrassa t-elle à nouveau. Que j'allais te garder en ascèse cette nuit aussi ? S'interrompit-elle à nouveau. C'est sous-estimer l'agonie languissante qui m'a habité ! Lui déclara t-elle.
-Je vois, reprit-il en l'embrassant.
-Une minute, dit-elle en plaquant les mains de son amant contre le mur. C'est moi qui te possède, j'ai bien vu où allaient tes mains, seul le baiser t'es autorisé pour le moment cher amant, alors replaces tes mains dans mes cheveux, ou je te tuerai d'amour ! N'oublies pas que c'est l'Ombre de l'Obscurité que tu as face à toi ! Déclara Nistarah.
-Mais avec plaisir Nistarah. S'exécuta le jeune allemand.

Que suis-je heureuse ! Je peux faire ce que je veux de mon délicat amoureux ! Il est soumis à mon entière volonté ! Il faudra que tu t'armes de patience petit Andreas, embrasser me suffit amplement à apaiser ma faim amoureuse...

-Quelle naïveté de ta part ! Penser que je pourrais passer une nuit de plus sans t'embrasser !
-Un peu d'humilité, Nistarah. Je ne puis deviner les pensées les plus cachées de celle qui porte si bien son nom, flatta Andreas.
-Voilà qui est plus convenable... susurra t-elle à son oreille. Cependant, ce soir, je vais t'embrasser pendant encore un bon roman, nous verrons si ton grade montera ensuite.
-Que ta volonté soit faite, dit-il en accueillant le baiser de Nistarah.

Merde ! J'avais complètement oublié que les territoires privés de Don et Nistarah étaient dépourvues de caméras ! 'Vais pas pouvoir m'amuser ce soir... quel no-life je fais ! Je devrais peut être sortir de mon ombre et moi aussi avoir une double vie... non, je m'amuse suffisamment par ici... oh, mais j'ai encore plein de caméras dans le monde ! Amusons nous ! Misaki, t'es le meilleur Big Brother de tous les temps ! Oui, je fais mégalomane, et alors ? Je vous rappelle que je sais parfaitement ce qui se passe chez vous ! Plus omniscient que moi, tu meurs ! Pardon, mon ordinateur vient de me corriger... il y a plusieurs amis là haut qui me surpassent ? Comment cela est-il possible ! Tricheurs ! Ils ne sont pas soumis aux lois matérielles ! Quel bordel de foutu naïf je fous ! Cela me rend malade ! J'vais me saouler au saké tiens !

-Vous prenez déjà congé Don ? N'oubliez pas que vous devez m'affronter aux échecs.
-Oh, je suis désolé Herr Forster, mais je n'ai pas pu passer beaucoup de temps avec Milena récemment. S'excusa Don.
-Ce n'est pas grave.
-Peut être demain matin ? Vous restez bien parmi nous jusqu'à demain, non ?
-Très bien, j'aurais donc votre roi dans mon palmarès, plaisanta le génie allemand des échecs.
-Méfiez-vous, Herr Forster. Ne vendez pas la peau du roi de Don, alors que vous ne voyez même pas son ombre ! Plaisanta à son tour Don.
-Toujours aussi drôle ! Je retiendrai la leçon, bonne soirée Don ! Mes hommages mademoiselle.
-Bonsoir, Herr Forster, salua poliment Milena.

C'est malin ! Alors que j'allais passer une bonne soirée en compagnie de Milena il a fallu que je promettes encore un duel aux échecs... tant pis pour lui, il perdra... quant à cette soirée, elle ne sera nullement un échec. Encore une nuit romantique avant de nouveau entrer en action dans les ours prochains... ah non... j'ai le temps, dans deux semaines le football et juste après les opérations délicates... cela fera donc six mois que nous nous sommes faits oubliés... ce sera le moment parfait pour les surprendre cette bande d'inutiles ! J'ai entendu des coups de feu... cela doit être sûrement Nistarah... vous saviez pourtant que c'était à vos risques et périls de lire les passages la concernant ! La prochaine fois vous saurez sauter aux passages qui ne la concernent pas. Moi ? Mais quelle naïveté de croire en ma générosité ! Bien au contraire ! Je suis un sadique qui aime admirer l'agonie de ma victime jusqu'à ce que je lui enlève définitivement la vie ! N'auriez-vous pas reconnu le démoniaque Don ? Nistarah, tues donc les naïfs restants, veux-tu ?

Avec plaisir Don.

Vu l'humeur à la fois romantique, malicieuse, démoniaque et infernale qui habitent Don et Nistarah, je pense qu'il faudra s'en arrêter là pour le moment... 'veux pas mourir moi ! Ma ! Merci Don ! Des nems, sushis, spaghettis, ramens et samousas ! Don sait définitivement récompenser dignement ses serviteurs ! De quoi je me mêle ? Je préfère manger le repas du condamné plutôt que de mourir le ventre vide ! Je ne suis pas naïf moi ! Je sais très bien que chaque jour peut être le dernier... donc le dernier sushi que je pourrais manger est peut être celui à l'Otoro... et oui, même ma nationalité vous est inconnue pauvres naïfs ! La prochaine fois je devrais peut être aller chez ma petite amie en Roumanie... qui a dit que j'étais célibataire ? Vous devriez faire comme Pyrrhon, douter de tout... Dis-je la vérité ou pas ? Nonobstant... je ne doute pas qu'il y ait un AK-400 enfoncé dans ma chevelure, à un jour prochain donc !

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