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 Chapitre 6

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Kavi Hendy
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Kavi Hendy


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MessageSujet: Chapitre 6   Chapitre 6 Icon_minitimeJeu 22 Juil - 4:55

Les Jardins d'Elysion

Chapitre 6

La présence de l'absence de la présence.


Avez-vous déjà vécu cela ? Vivre des instants comme si une personne à qui vous pensez était là alors qu'elle est absente ? Vivre sa présence alors qu'elle est absente... Attention, il n'est pas question de parler de croyances ni de superstitions mais bel et bien d'une impression que l'on a en observant certains moments ou évènements de manière intelligente. Prenons un exemple, vous êtes en train de discuter d'une personne importante avec un ami, vous auriez voulu que cette personne soit là aussi, mais elle ne l'est pas mais pourtant, même dans son absence c'est comme si elle était là. Certains penseront à l'influence que cette personne a pu avoir sur vous, mais là, ce n'est même plus de l'influence, vous connaissez, rencontrez et fréquentez des gens car vous connaissez cette personne. Vous vivez des choses et à travers ces choses, même si cette personne est absente c'est comme si elle était là, juste avec vous. D'autres, ayant des pensées religieuses diront que c'est la même expérience que le croyant avec Dieu, j'en doutes, car cette relation avec Dieu est mystique et unique. Alors que dans cette expérience, elle n'est pas mystique, mais complètement humaine et multiple. Prenez quelqu'un qui était véritablement aimé et apprécié de tous, qui faisait le bien autour de lui et ainsi de suite. Si il venait à mourir, déménager, bref, quitter ce cercle social, il ne serait pas étonnant de voir ces gens qui étaient si aimants et agréables devenir de véritables monstres d'égoïsme et de cruauté, en conséquence : le chaos. Bien sûr, cela est le pire des cas, parmi plusieurs cas, mais il arrive que ce cas là soit le plus connu. C'est ce que j'appelle la présence de l'absence de la présence. Vous êtes présent malgré vous alors que vous êtes absent; pour faire plus simple, c'est comme si vous étiez sous forme "spirituelle" et que vous voyiez le présent des vivants alors que vous êtes mort. Votre absence est véritable, mais votre présence a marqué ces lieux et ces gens, ainsi que leur mémoire, mais comme vous êtes absent, votre présence n'est plus qu'une hypothèque vendue... Pour les religieux, il y a un exemple très facile : Jésus quand il est mort, n'était plus qu'un fardeau pour ses disciples; tout le monde connaît le fait que Pierre ait renié Jésus trois fois avant le chant du coq. Eh bien c'est cela, votre absence est un fardeau, donc vous, vous êtes absent, mais le fardeau que vous laissez indubitablement dans les esprits est bel et bien présent. Il y a soit le fardeau, soit le cadeau...

Le lever du soleil... quel bel instant... voir les premier rayons du soleil commencer à inonder les fleurs avant les six heures... cette musique silencieuse à laquelle se soumettent tous les musiciens du monde, aucun parmi eux n'oseraient blasphémer le silence et la beauté de la mélodie du lever du soleil, cette nouvelle vie envahissant chaque nouveau jour... Cela faisait plusieurs semaines que Sonia fréquentait Charlène, Hendy, Has'naa et les autres soeurs. Le stress et la pression psychologique que pouvait connaître n'importe quel élève l'avaient quitté. Il lui restait bien encore beaucoup de mystères à dévoiler, mais cela n'était pas sa priorité. Elle riait et s'amusait chaque jour. Bien sûr, elle était restée l'élève studieuse qu'elle était, mais elle ne s'enfermait plus dans sa chambre pour se protéger du monde. Elle avait fini par s'évader de sa prison pour s'ouvrir au monde. Désormais, elle avait de véritables amis, qui ne la lassaient pas, qui l'intéressaient vraiment et avec qui elle se sentait véritablement vivre et évoluer. Oui, évoluer, car hélas, soit la famille, soit les amis, soit la société ou autre "centre social" possible peuvent vous empêcher d'évoluer dans beaucoup de cas. Vous pensez avoir évolué, mais vous avez juste vieilli, vous n'avez pas changé et vous n'avez rien appris, le changement en lequel vous croyez est illusion. Mais d'autres ont eu, ont et auront la chance de Sonia, d'évoluer, de changer, d'apprendre, de s'élever sur cette Terre tant chérie par ceux qui l'aiment véritablement...

-Bonjour Charlène.
-Oh Sonia ! Comment vas-tu ? S'exclama Charlène enthousiaste.
-Oui, je vais bien... mais, où est ton poète Charlène ? Demanda Sonia.
-Mon grand frère est actuellement à Saint André, répondit Has'naa arrivée dans son dos.
-Oh, Has'naa ! Toi aussi tu viens ! Mais en quel honneur allons-nous à cette réception ? Demanda Sonia.
-C'est le bienfaiteur de Hendy qui nous a invité... ne pouvant venir, il a demandé à ce que je le remplace, donc...
-Oh, mais cela ne cacherait pas une directive d'Hendy ? Ne pas laisser sa tulipe seule ? Se moqua malicieusement Sonia.
-Ma chère Sonia, Charlène aurait bien voulu qu'il en soit ainsi, mais vois-tu, elle connaît aussi des gens ici, lui répondit Has'naa.
-Bon, eh bien montez... je ne voudrais pas que nous fassions mauvaise impression en l'absence de mon cher Hendy, dit Charlène.

Hendy avait été invité a une réception politique à Saint Paul, mais il devait régler des affaires personnelles à Saint André. Charlène qui avait eu déjà l'occasion d'accompagner Hendy la même année, s'était déjà fait connaître et connaissait donc déjà suffisamment de personnes pour ne pas être perdue dans la pagaille humaine. Apparemment, puisque Charlène pouvait venir accompagnée d'Has'naa mais surtout d'une étrangère, Sonia, Hendy devait jouir d'une très grande appréciation par leur hôte. En effet, Charlène eût à peine le temps de garer sa voiture que les membres de la sécurité se précipitèrent pour ouvrir les portes de la voiture et escorter les trois jeunes filles à l'intérieur.

-Passez un bon moment mesdemoiselles.
-Merci messieurs, remercia poliment Charlène.
-C'est la première fois que je vois une chose pareille ! S'exclama Sonia.
-Ma chère Sonia, tu n'es pas au bout de tes surprises, regarde ce qui va arriver, sourit Charlène.
-Mademoiselle Charlène ! Comment allez-vous ! S'exclama un homme très grand qui embrassa aussitôt la main de Charlène.
-Je vais très bien, merci Monsieur Karajan. Salua Charlène en inclinant légèrement la tête avec un large sourire timide et décent.
-Oh, et vous Mademoiselle Has'naa ? Merci de nous faire l'honneur de votre présence, dit-il en embrassant aussi la main de celle-ci.
-Comme mon grand frère, dans la santé insolente qu'offre la jeunesse, salua Has'naa qui elle n'inclina pas la tête mais resta immobile.
-Excusez-moi Mademoiselle, vous êtes ? Demanda t-il en prenant sa main, patientant de la découverte de son nom pour embrasser sa main.
-Je... Je suis Sonia... Je... suis une camarade de classe... de Hendy, prononça t-elle à peine intimidée par l'ambiance dans laquelle elle était arrivée.
-Voyons, ne soyez pas nerveuse Mademoiselle Sonia ! C'est un honneur de vous recevoir si vous êtes une amie de Hendy ! Embrassa t-il enfin sa main.
-Un... un honneur... n'exagérez pas Monsieur... je ne suis qu'une simple personne, je ne mérite pas un tel accueil... S'exclama Sonia bien plus qu'embarrassée.
-Moi exagérer ? Je ne pense pas ! Hendy choisit très bien ses amis. Je suis moi-même bien placé pour connaître avec quelle qualité il les choisit ! Surenchérit-il.
-Monsieur Karajan. Notre chère Sonia ne nous connaît encore que depuis seulement quelques mois... elle n'est donc pas encore habituée, expliqua Charlène amusée.
-Sonia est très loin de connaître tout le mal que mon frère a commis parmi tous les gens qu'il a connu sur cette île, voyez-vous ? Ironisa orgueilleusement la petite soeur.
-Oh, je comprends mieux sa gêne ! Excusez mon enthousiasme. Il est vrai que je suis déçu par son absence, mais ravi de la présence des personnes qu'il estime, s'inclina t-il.
-Ne vous excusez pas, j'aurais été triste de devoir dire à mon poète que parmi ses amis, il y en avait un qui n'était pas en bonne santé, vous le connaissez. Minauda la bien-aimée.
-Nous le connaissons tous. Je vous prie de vous installer et d'apprécier la réception mesdemoiselles, d'autres invités d'honneur doivent encore arriver, à plus tard, prit congé Monsieur Karajan.

La salle était immense. Il y avait aussi un étage, mais apparemment il n'était pas visité. Plusieurs tables offraient boissons et douceurs, presque contre tous les murs. Le seul mur qui en était libre accueillait plusieurs canapés et fauteuils. Apparemment, ils étaient réservés pour les "invités d'honneur", après qu'elles aient prises ce qu'elles voulaient, elles purent s'asseoir. Seule Sonia fût interrogée par sa présence dans les fameux sièges par une dame à peine âgée qui en était stupéfaite. Une fois informée, la dame s'excusa poliment, complimenta la jeune fille et s'éloigna encore sur l'effet de la surprise. Charlène et Has'naa, quant à elles ne cessaient de rire depuis qu'elles étaient arrivées. Sonia ressentait une honte, qu'elle n'aurait pas dû sentir, face aux nombreux fous rires qui prenaient les deux complices. Mais en fait, c'était des personnes lui adressant la parole qu'elles riaient, non pas de leur amie.

-Mais je ne comprends pas... cet homme...
-Oui, Sonia ? Qu'est-ce que tu ne comprends pas ? Demanda Charlène.
-Mais comment Hendy a t-il rencontré un homme aussi influent !? Questionna Sonia.
-Tu devrais demander aussi, comment est née une telle amitié entre eux, se moqua gentiment Has'naa.
-Très simplement. Ils se sont croisés chez un informaticien. Monsieur Karajan expliquait à l'informaticien la panne de l'ordinateur. Hendy, lui, avait affirmé que l'informaticien allait lui faire payer une fortune pour une broutille, alors que l'effort ne lui aurait coûté véritablement que cinq euros... Mais les tarifs des informaticiens ne permettaient pas une telle "réalité". Monsieur Karajan cessa immédiatement de parler à l'informaticien et n'écoutait plus qu'Hendy. Celui-ci était parti dans une explication passionnée et très précise sur son problème. Après, il a fini en disant qu'il pourrait s'en occuper gratuitement plutôt que de se faire voler par l'informaticien. Monsieur Karajan était surpris et amusé par tant d'assurance. Il a donc proposé à Hendy de payer le matériel dont il avait besoin en échange, Hendy avait refusé car il voulait payer lui-même, mais Monsieur Karajan insista tellement qu'il accepta. L'informaticien n'était pas très heureux, mais il ne fût pas mécontent de ne pas faire baisser son chiffre d'affaire ce jour là malgré tout. Raconta Charlène d'un ton amusé.
-Quoi !? Tu veux me faire croire qu'ils sont devenus de si grands amis aussi simplement ? S'exclama Sonia complètement abasourdie par les conséquences d'un si simple évènement.
-Bien sûr, rit Has'naa. Monsieur Karajan avait beaucoup apprécié l'honnêteté, la justesse et la franchise de Hendy. Vois-tu, étant lui-même politicien, il n'avait jamais rencontré une personne aussi droite et passionnée. Si Hendy lui avait demandé, il lui aurait payé le prix qu'il voulait ! Mais non, à chaque service qu'Hendy lui rendant, il ne demandait rien en échange ! Raconta à son tour Has'naa.
-Hendy cache décidément encore bien plus de choses que je ne l'aurais pensé, pensa Sonia.
-Un jour, à force d'insister, Monsieur Karajan avait réussi à payer Hendy : en lui offrant des samoussas ! Révéla humoristiquement Charlène.
-Des samoussas !?
-Tu connais Hendy, commença Has'naa. Le plus important, c'est de manger pour travailler et non pas travailler pour manger... éleva t'elle les yeux vers le plafond pour simuler une quelconque sidération.
-Oh, mais vous parlez de mon ami Hendy ! S'exclama un jeune lycéen.
-Houssein, il ne manquait plus que toi, comment vas-tu ? Demanda Charlène.
-Très bien ! Mais où est Hendy ? Je ne le vois pas ! S'exclama Houssein déçu.
-Oh... il devait régler certains choses à Saint André, donc... expliqua à peine la tulipe.
-Nous avons logé Houssein le temps que ses parents arrivent ici, sous la demande d'Hendy, dit Has'naa.
-Je suis éternellement reconnaissant envers lui... d'ailleurs, il est si ouvert... être musulman n'était pas un problème pour lui ! Dit Houssein.
-Houssein, cesses donc de faire l'éloge d'Hendy. Tu sais qu'il n'aime pas cela. Absent ou présent, il déteste les honneurs, tu le connais. Chuchota à peine Has'naa.
-Oh, mais je me souviens... il me mettait tout le temps la pression pour que je conduise Houssein à la mosquée et était en colère quand j'étais en retard, se remémora Charlène.
-En colère ?! Hendy, en colère !? S'exclama Sonia surprise, elle qui n'avait connu qu'un Hendy très calme et discret.
-Hendy est doué d'une très grande compréhension sur notre mentalité, il respecte cela... il est comme ça avec tout le monde. Dit Houssein.
-Mais... Houssein... il ? Demanda Sonia.
-Oh ! Un autre heureux hasard. Son père est l'un des collègues de Monsieur Karajan tout simplement. Dit Has'naa.
-Le monde est petit. S'amusa Charlène.

La soirée continua ainsi, de nombreux personnages furent côtoyées par le trio féminin. Tous d'âges différents, des services rendus différents, mais un seul et unique respect pour le jeune homme. Il aurait été psychologue pour certains, informaticien, conseiller, secrétaire, philosophe, écrivain... pour les dames ayant un âge aussi grand que la modestie, la douce amertume de ne pas avoir connu plus de jeunes hommes comme Hendy mais un ravissement malgré tout de le connaître... Il était adopté parfaitement adopté par tous... un fils chéri... tous l'avaient connu d'une manière ou d'une autre, mais par la même malice, ils étaient tous étroitement liés. C'était comme si, il y avait une entité ou une divinité qui aurait fait rencontrer Hendy à chacune des personnes liées au politicien qu'était Monsieur Karajan. Tous l'avaient connu aussi anecdotiquement, avaient reçu des grands services et maintenaient une confiance infinie en lui. Certaines mauvaises langues suspectaient même Monsieur Karajan de vouloir en faire un rapide et proche successeur. Après avoir écouté attentivement chaque récit, dans son analyse, Sonia comprit qu'Hendy cachait de nombreuses qualités, voire encore des talents cachés. Si certains se permettaient de penser qu'Hendy pourrait devenir rapidement un successeur ou - plus réalistement - un collaborateur, cela voulait dire qu'il était aussi doué que ses discussions avec le professeur de philosophie sous-entendaient très discrètement.

Sur le chemin du retour, perdue dans ses pensées, Sonia finit par revenir sur terre en écoutant la discussion de ses jeunes amies assises à l'avant :

-Has'naa, ouvres la boite à gants.
-Qu'est-ce que je dois prendre Charlène ?
-Regardes, dit-elle en se mordant les lèvres de plaisir.
-Non ! Ne me dis pas que dans cette enveloppe, c'est !
-Il me l'a donnée juste avant de partir... Dit-elle rêveuse...
-Il a fini par t'avouer enfin ses sentiments, félicita Has'naa.
-Oh, tu sais... il l'avait déjà fait... mais non-verbalement... Dit-elle toujours rêveuse...
-Comment ça non verbalement ? Charlène, je te préviens, si jamais vous avez fait ce que je pense...
-Mais non ! Interrompit Charlène. L'autre dimanche, après avoir déposé Sonia... il m'a embrassé... avoua t-elle.
-Oh... je veux dire, désolée... Mais dis-moi... c'est donc pour cela que vous allez de plus en plus souvent seuls à l'étage ! Accusa Has'naa malicieusement.
-Voyons Has'naa, tu sais très bien que cela fait déjà un moment qu'Hendy est en parfaite santé physique et mentale... donc c'était facilement décelable, répondit-elle malicieusement.
-Je suis heureuse pour vous. Félicita Sonia.
-Merci Sonia... c'est étrange... en repensant à ces mots qu'il m'a écrit... pendant toute la journée... c'est comme si il était avec moi malgré son absence...
-Comment ? Demanda Has'naa surprise.
-Je veux dire... à chaque instant, je devinais la façon dont Hendy aurait réagi ou répondu... Je devinais quand il aurait souri, plaisanté, ou quand il aurait été très sérieux...
-Mais dis-moi une chose... c'est Monsieur Karajan qui a donné à Hendy l'habitude d'embrasser les mains pour saluer la gente féminine ?
-Pas du tout ! S'exclama Charlène qui tentait de contrôler son fou rire au volant.
-Regardes la route toi ! C'est Hendy qui lui a donné cette habitude voyons ! S'exclama Has'naa amusée.

Cette nuit là, en s'endormant dans son lit, elle se surprit à penser que malgré son absence, elle avait bel et bien passée la journée avec Hendy. Mais aussi, elle comprit pourquoi Hendy détestait recevoir des éloges. D'abord, il y en avait trop. Puis, il agissait si naturellement, que pour lui, ce qu'il faisait était normal, logique, naturel. Hendy agissait uniquement pour le bien et non pour une quelconque récompense du bien. Jamais il n'a cherché la moindre récompense ou position. Pourtant, des gens prévoyaient déjà un grand avenir politique à seulement un amateur de samoussas. La vie ne se résume pas aux actes ni à l'absence d'actes d'un homme. La vie se résume à voir ce qui se passe en son absence pour voir quel éloge ou blâme se cache malgré lui derrière sa propre existence...

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