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 Chapitre 8

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Kavi Hendy
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Kavi Hendy


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MessageSujet: Chapitre 8   Chapitre 8 Icon_minitimeJeu 22 Juil - 4:57

Les Jardins d'Elysion

Chapitre 8

Aimer...


Ah l'amour ! Tant de conceptions et d'idées erronées ! Combien de jeunes filles confondent aimer un jeune homme et être sous son charme ? Combien de jeunes hommes de mauvais augure profitent de cette fatale erreur ? Beaucoup ! Combien d'innocents, donc de "naïfs", ne comprennent rien au sous entendus et aux regards de petite pensée ? Il y en a, et c'est ce genre de personne qui saura ce qu'est l'amour, même si il renie son existence farouchement chaque jour. Intellectuelle et studieuse, comment Sonia aurait-elle pu croire qu'elle tomberait enfin amoureuse d'un jeune homme ? Elle qui était si ouverte d'esprit mais qui maintenait son coeur fermé à quiconque tentait d'y entrer...

Ce mardi là, n'était pas n'importe quel mardi. Aux huit heures précises, les résultats du baccalauréat seraient disponibles au lycée mais sur internet aussi. Comme beaucoup, c'est en pyjama qu'elle regarda les résultats. Aucune surprise, Sonia, bientôt majeure, déjà vaccinée, en cours de conduite, future étudiante universitaire, 18 mention très bien. Aucune surprise. Bien qu'elle avait acquis une vie plus libre et ouverte, elle demeurait une élève en quête de hauts résultats scolaires, voilà donc sa première récompense. Elle cherche les noms de ses amis, apparemment, seule Has'naa était encore en terminale, à part son grand frère. La petite soeur avait eu 15 mention Bien, rien d'étonnant là encore. Quant au grand frère... 15 aussi, mention Bien... qui a dit que c'était de famille ? Sonia était heureuse de voir que sa convalescence ne l'avait pas beaucoup gêné mais surtout, et même si cela n'avait duré que quelques semaines, Hendy avait enfin travaillé à un niveau acceptable, comme il le disait lui-même... prétentieux était-il ? Sonia savait que non. Lassé et très peu motivé aurait-elle répondu aux calomnieux.

Aussitôt elle se prépara pour aller au lycée où elle se rua folle heureuse. Elle y voyait un Hendy qui s'affligeait ouvertement et très ironiquement d'avoir obtenu son baccalauréat. Tous ses amis étaient emprisonnés dans un fou rire tant l'acteur était doué ! Sonia se contenta de se faufiler dans leur dos pour les écouter, tant elle ne voulait pas interrompre le spectacle d'affliction de son ami. Il réussit même à faire participer leurs professeurs à qui il affirmait le véritable regret de ne plus être enfermé en classe avec eux.

-Votre cours sur les Pensées de Pascal était super M'dame, je vous en remercie humblement, s'inclina Hendy qui intensifia les fous rires.
-Excellent Hendy ! Celle là j'aurais jamais osé ! Tenta de dire correctement l'un de ses amis lycéens.
-Cependant, je regrette de ne pas avoir l'honneur qu'auront vos autres et futurs élèves d'assister à vos cours très intéressants sur la littérature française ! Resta incliné Hendy, cachant un fou rire qui faisait tout pour déformer le visage sérieux qu'il dessinait depuis déjà trop longtemps.
-T'es trop con Hendy ! Se roula littéralement par terre un autre de ses amis, imité involontairement par d'autres.
-Mais qu'est-ce que c'est que ce raffut ? Hurla le proviseur, un homme très grand et qui ferait tout de suite penser à un gendarme...
-Oh ! 'jour m'sieur ! Je fais mes adieux à mes professeurs qui m'ont permis d'obtenir ce magnifique baccalauréat qui m'ouvrira de très grande portes sur ma future soumission à l'asservissement envers la société française ! Salua militairement Hendy.
-Je vois cela... eh bien... évitez d'en faire trop, n'oubliez pas que d'autres n'ont pas eu cet honneur, fuit sérieusement le proviseur qui alla s'enfermer dans son bureau pour rire en cachette. En effet, il avait eu le temps de voir une partie du spectacle, mais en tant que proviseur, il se devait de se comporter ainsi, pauvre militaire au service du gouvernement !
-Oh ! Mais qui vois-je ? Cette jeune fille qui se pouffe de rire ne serait-elle pas Sonia qui a obtenu les meilleurs résultats du lycée ? Alors, contente, malheureuse ? Plaisanta Hendy.
-Très, se contenta de dire Sonia d'un sourire
-Allez, comme promis, ceux qui sont invités viendront fêter ça avec moi au restaurant... maintenant ! La paperasse me direz vous ? Ils n'auront qu'à nous les envoyer par la Poste, nous, on s'en fout du bac, avec ou sans ! Scanda Hendy toujours acclamé par des fous rires.

Puis, alors qu'elle arrivait enfin à calmer son esprit, elle vit quelqu'un qui était aux côtés de Hendy. Plus aucun son, plus aucune sensation extérieure, juste ce visage. Elle était complètement absorbée par ce regard, ces yeux. Aussitôt que ce regard n'était plus à la portée du sien, un désespoir indescriptible s'emparait d'elle et elle tentait aussitôt de retrouver celui-ci. La paix la retrouvait aussitôt ce regard retrouvé, la plénitude l'envahissait, son coeur battait si fort qu'elle craint de mourir avant d'avoir pu adresser la parole à ce jeune homme. Il était habillé comme Hendy, et vu leur proximité ils devaient être très proches, encore un ami venu de loin pour le voir ? Certainement, mais de tout cela, Sonia n'en tenait aucune importance, il fallait qu'elle aille auprès de lui... Pour éviter toute occultation, elle alla aux côtés de Hendy qui en profita pour plaisanter sur elle, racontant une magnifique fiction qui expliquait comment Sonia avait fait pour avoir de si bon résultats. Les fous rires n'en finissait pas, mais Sonia ne les entendait pas, sa vision était l'un des sens qui fonctionnait encore. Puis, alors qu'elle était complètement déconnectée de la réalité, elle se rendit compte qu'elle était assise à l'arrière de la voiture de Charlène, assise à la droite de Hendy, alors qu'il plaisantait encore avec son ami assis à sa gauche, Has'naa quant à elle était assise à l'avant se moquant de son frère ainé avec la tulipe de celui-ci.

Désespérée de ne pas pouvoir regarder le visage de son tant désiré, elle en profita pour voir qui les accompagnait... personne, aucune voiture ne les escortait. Même pour fêter son baccalauréat, Hendy restait quelqu'un de très privé et intime. Arrivé au restaurant, tous furent félicités par le gérant de l'établissement ainsi que de la jeune Mei. Quelle joie fût la sienne quand elle fût assise face à l'homme de sa vie ! Hendy comme son habitude avait Charlène à sa gauche et Has'naa à sa droite tandis qu'à la droite de Sonia, Lucie et Lin fermaient le cercle. Quelle fût son trouble quand elle vit que ce même jeune homme tentait de rencontrer son regard discrètement, mais à chaque fois, les regards s'évitaient par pudeur, surprise ou peur. Hendy fût le seul qui s'en aperçut mais n'en fit remarque à personne.

-Alors, avoues-moi la vérité mon ami, tu n'es pas venu jusqu'ici juste pour me féliciter ? Tu possèdes la même ironie que moi et je sais très bien que tu ne viendrais jamais, juste pour un bac d'eau ! Plaisanta Hendy.
-Tu sais aussi que tout comme toi, je n'aime pas répondre à ce genre de questions et que je préfère garder le silence...
-car tout ce que tu diras sera retenu contre toi ! Termina Hendy et les deux amis tombèrent dans un fou rire en ayant à peine eu le temps de se saluer pour l'occasion.
-Ce Hendy... tu osais prétendre que tu ne t'en irriterais pas si tu ne l'obtenais pas ! Et qu'est-ce que j'apprends ? Môssieur a eu 15 avec Mention Bien ? Accusa d'un ton condescendant Lin.
-Mais Mademoiselle ! Que puis-je faire contre cela ? C'est le démon qui m'a habité, je le jure ! Plaisanta encore Hendy.
-Quoi, le démon du ministère de l'éducation nationale ! S'exclama le jeune homme.
-Pire mon ami ! C'est Has'naa qui m'a habité ! Rit-il.
-Comment ça ? Se fâcha Has'naa.
-Non, sérieusement, comment pouvez-vous expliquer que nous ayons exactement les mêmes résultats ? Si ce n'est pas son esprit qui a pris possession de mon corps, je ne vois pas comment expliquer un tel évènement paranormal ! Feintât-il l'effroi.
-Moi j'ai la réponse, tu as lu sa copie à distance en te servant de ta vision de sniper ! Plaisanta le jeune homme à son tour.
-Comme quand on jouait au foot ! Renchérit Hendy. Allez ! Franz, mangeons ces samousas ! C'est bien beau de rire, mais nous devons manger pour ensuite passer plus de temps auprès de nos épouses ! Plaisanta à peine Hendy.
-Parles pour toi ! Moi je suis encore célibataire, s'affligea Franz.
-Il y a quatre jeunes célibataires à notre table, fais ton choix mon ami ! S'exclama Hendy malicieux.
-Hendy ! S'indignèrent-elles, sauf Sonia.
-Plus sérieusement Hendy, tout comme toi, seule celle qui m'aime m'intéresse... je n'ai pas de temps à perdre avec une fille qui pense que nous sommes le Père Noël et qui n'attend que des cadeaux inutiles... enfin... tu comprends ma pensée ? Lui dit Franz, qui semblait ne plus être capable de se servir convenablement de la parole.
-Mais je te comprends parfaitement mon ami, tu ne fais pas partie de ces hommes qui veulent des filles superficielles afin d'assouvir leurs instincts les plus bas. Tu veux véritablement vivre et partager une relation d'amour en toute complicité avec celle que tu aime et qui t'aime... c'est tout à fait compréhensible ! Prononça Hendy d'une manière aristocrate et moqueuse, alors que son regard n'observait que les samousas qu'il engloutissait un à un.
-Et qui est celle qui t'aime ? Demanda malicieusement Franz.
-Voyons, tu sais très bien que c'est Cha' ! Lui affirma Hendy condescendant.
-Chat ? Je... j'ai du mal à comprendre...
-Charlène imbécile ! Lui hurla Lin de toute son insolence, Lucie s'empressa de réprimander discrètement Lin pour son comportement, bonne mère !

Sonia restait encore et toujours silencieuse, elle qui avait habitué à participer assidument aux débats était aussi silencieuse qu'une fleur... et pourtant, les fleurs passent leur temps à chanter, mais pour qui ? Elle ne mangea rien, elle ne but rien. Son existence ne se concentrait que sur une chose, regarder les yeux de ce jeune homme, ne faisant que désirer ardemment se fondre dans ce regard. Quel bonheur aurait été le sien si il lui adressait la parole ! Toujours déconnectée de la réalité, Sonia se vît assise à côté de Franz, alors que Hendy et Charlène dansait, Lin jouait du violon, Lucie au piano et Has'naa au violoncelle.

-Hendy m'a beaucoup parlé de vous. Lui ramena à la réalité une voix.
-Oh ! S'exclama Sonia surprise, de retour sur terre. Pardon, j'avais l'esprit ailleurs.
-Depuis le lycée je pense, vous n'avez pas dit un seul mot depuis que vous nous avez rejointe.
-Eh bien... comment parler quand on est occupé à rire des pitreries d'Hendy ? Répondit habilement Sonia.
-En effet... j'ai déjà assisté à l'un de vos débats privés, c'est rare d'avoir un esprit aussi conscient et critique que le vôtre à votre âge. Affirma Franz.
-Ex-excusez-moi... mais je suis assez gênée par le vouvoiement, pourrions-nous nous tutoyer je vous prie ? Prétexta Sonia pour tenter de se mettre à l'aise.
-Oh, excuse-moi. J'ai eu la même éducation que Hendy, c'est plus fort que nous... Si je n'étais pas d'origine allemande, ils diraient que nous sommes jumeaux, sourit Franz.
-D'après ce que j'ai compris, tu n'es déjà plus au lycée, que fais-tu comme études ? Demanda Sonia qui se reprenait enfin.
-Eh bien, je fais une LLCE d'allemand avec anglais pour LV2. Et vous... toi, pardon... que vas-tu faire l'année prochaine ? Demanda Franz.
-Licence de Philosophie à l'Université de Jean Moulin III, Hendy aussi y va il m'a dit. Informa Sonia.
-Je le sais très bien... évidemment qu'il viendra à Lyon III, puisque son meilleur ami, moi, j'y suis, sourit Franz.

Après avoir entendu cela, son coeur s'immola presque dans une plénitude des plus spirituelles. Savoir qu'elle serait dans la même université que Franz la rassurait sur son avenir sentimental. Elle n'aurait pas la pression du temps et aurait tout le temps d'affirmer ses sentiments à Franz sans être prise pour une vulgaire courtisane. Maintenant, elle se sentait honteuse, elle qui avait toujours nié l'amour... du moins, pour elle, cela ne pouvait exister que pour Hendy car selon elle, il l'avait recréé... selon elle, il était impossible pour elle de vivre une telle romance aussi parfaite qui liait celle de Charlène à leur ami, tant il y avait d'hommes de mauvais augure sur cette terre de misère dans ce monde immonde. Mais la réalité était ainsi, si il y avait tant de pécheurs, il y avait une entité masculine, vivant sur cette terre qui nous est si chère dans cette vallée de poésie qu’est notre monde, n'attendant que d'écrire encore davantage de vers romantiques... surtout qu'elle se souvint d'une moquerie qu'Hendy lui jetait à la face à chaque fois qu'ils abordaient ce sujet "Love takes time just like the golden rule". Quelle magnifique ironie, la règle d'or s'était bel et bien appliquée ! Non, rassurez-vous, ceci n'est pas une propagande pour la promotion d'Hendy en tant que futur voyant, soyez en sûrs chers lecteurs...

Mais qu'en était-il de Franz ? Ce jeune homme apparu de nulle part, qui comme par hasard était le meilleur ami d'Hendy ? Les regards de Franz étaient énigmatiques, était-ce de la romance comme se le plaisait à penser Hendy ou était-ce la curiosité envers l'intelligence de Sonia, comme celle-ci s'affligeait à le penser, ayant encore très peu confiance en l'Amour... Ils discutèrent longuement sur la façon dont l'Université de Lyon fonctionnait, puis les meilleurs endroits à visiter et ainsi de suite... Alors que jardinier et tulipe s'embrassaient, Sonia demeurait le regard vers le bas, presque jalouse de ses amis...

-Quelque chose ne va pas ? Demanda Franz.
-Oh, pardon... c'est juste que... tenta t-elle de répondre.
-Je pense avoir deviné, les voir s'embrasser dans un tel bonheur te gêne, n'est-ce pas ? La solitude est une affaire avec laquelle nous devons traiter humblement... répondit-il mystérieusement.
-Tu... tu es déjà sortie avec une fille ? Demanda Sonia.
-Tu étais dans un autre monde tout à l'heure... non, jamais. Répondit-il.
-Si, j'avais entendu... autant pour moi ! Tenta de se rattraper Sonia intimidée.
-Ce n'est rien, sourit Franz. Et toi ? Hendy m'a dit que tu étais une éternelle solitaire... mais ce que Hendy dit, est juste ce qu'il dit, chuchota malicieusement Franz.
-Tout comme lui, tu es très perspicace dans la façon de voir les choses... hélas, non... tu sais... comment dire ? Le vice n'est pas un loisir suffisamment habile pour me tenter, répondit-elle.
-Je comprends mieux comment une nouvelle personne comme toi a été intégrée parmi nous... c'est un honneur de faire ta connaissance... So... Soni-ya ? Ah non, Sonia ! Suis-je bête ! Ah, ce Hendy ! S'exclama Franz.
-Oui, il aime beaucoup jouer avec nos prénoms, rit Sonia.
-Tu as vu ? Je me fais avoir à chaque fois ! D'ailleurs, je n'étais pas au courant pour Charlène ! S'indigna Franz.
-Je crois l'avoir entendu dire à Charlène de se montrer discrète ces derniers temps, mais je ne sais pas pourquoi... en notre présence elle ne l'était pas... je comprends mieux maintenant. Dit-elle.
-Quel malicieux personnage ! Hélas ma chère nouvelle amie, je dois déjà prendre congé, mon avion s'envole aux 17 heures... à très bientôt j'espère. Mes hommages mademoiselle, s'inclina t-il pour faire le baisemain.
-Oh... rougit-elle. Je... à très bientôt Franz.
-Le plus tôt n'en sera pas le pire, sourit Franz.
-Tu t'en vas déjà mon ami ! Lui cria Hendy.
-Oui, nous nous reverrons en France ! Et encore danke pour ton invitation ! Partit Franz.
-Va mon ami, va... quant à toi jeune fleur, reprit-il son baiser.
-Hendy avait donc tout prémédité ? Pensa paranoïaquement Sonia, alors qu'Hendy l'avait invité pour qu'ils puissent fêter le baccalauréat, comme ils avaient pu fêter celui de Franz, l'année passée.

Ce soir là, alors que ses pensées étaient exclusivement intellectuelles jusque là, seul ce Franz envahissait ses pensées... ne trouvant pas sommeil face à la douleur de l'espace et du temps, elle alla lire les poèmes de Hendy pour ensuite les réécrire selon son inspiration à elle. Les personnages étaient désormais inversés, mais pas dans tous les textes, dans certains, seule la narration changea... puis après ce travail littéraire, elle trouva le sommeil au petit matin et s'endormit avec un large sourire romantique aux lèvres. La belle au bois dormant ne se réveillerait que plus tard dans l'après midi... suite à une visite surprise de Charlène venue s'excuser de ne pas avoir pu discuter avec elle le jour précédant, étant soumise à la rosée de dévotion de son jardinier d'amour. Charlène allait devenir une initiatrice d'amour sans le savoir, mais cela, vous le saurez plus tard petits voyeurs que vous êtes !

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